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    2. Ulysses
    3. Chapitre 289
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    que Joyce orthographie Giuglini (1827-1865), était un ténor italien issu d’une famille démunie. Son succès à Dublin fut tel que toutes sortes de légendes circulaient sur son compte.

    100. L’opoponax (ou opopanax) : parfum extrait d’un arbrisseau, le panax.

    101. La danse des heures : pièce musicale de Ponchielli.

    102. Les fils de la Vierge : cette expression dit à la fois la fragilité des propos de Bloom et la manière dont ils peuvent se tisser.

    103. Kismet : mot d’origine turque (dérivé du persan et de l’arabe) qui signifie « destin ».

    104. Phrase empruntée à une ritournelle sur le temps.

    105. The Prophecies of Mother Shipton (1641), ouvrage très populaire jusqu’au début du XIXe siècle, contenant des prédictions sur les personnages célèbres, en rien météorologiques.

    106. Grace Darling (1815-1842) et son père, gardien du phare de Longstone, l’une des îles Farne, sauvèrent neuf des soixante-trois passagers du Forbshire, qui sombra en 1838. Ils furent traités en héros et, à la mort de Grâce, Wordsworth lui consacra un poème, « Grâce Darling » (1843). L’omission de la majuscule par Joyce joue sur le passage du nom propre au nom commun, « grâce chérie ».

    107. Référence à la loi juive selon laquelle il fait encore jour quand luit une étoile, que le crépuscule arrive avec deux et que la nuit tombe lorsque apparaît la troisième. À la minutie des rites juifs s’ajoute l’amour de Bloom pour l’exactitude scientifique.

    108. Nouvel écho du Vaisseau fantôme de Wagner et nouvelle correspondance avec Stephen qui est habité par cette vision dans « Protée ».

    109. My native land, good night : citation de la lamentation de Childe Harold quittant l’Angleterre dans Childe Harold’s Pilgrimage de Byron (1812 ; I, v. 118-125).

    110. Ye crags and peaks I’m with you once again : citation de Guillaume Tell (1825), tragédie de l’irlandais James Sheridan Knowles (I, II, v. 1).

    111. Les rhododendrons : ces fleurs sont emblématiques de la première fois où Bloom et Molly ont fait l’amour « sous les fougères » de Howth, scène qui est l’antidote des pensées jalouses de Boylan.

    112. Ecclésiaste, I, 9.

    113. Extraits de la lettre de Martha, suivis de l’adresse poste restante.

    114. « Rip van Winkle » (1819) est un conte de Washington Irving, dont le protagoniste se réveille d’un sommeil de vingt ans, pour découvrir que « tout est changé. Oublié » et que « la rosée a rouillé son fusil ». Rip peut être un prénom mais signifie aussi « déchirer » et les lettres R.I.P., Rest in peace, signifient « Repose en paix ».

    115. La Combe du Sommeil : référence à « La Légende de l’antre du sommeil » (« The Legend of Sleepy Hollow »), autre conte de W. Irving.

    116. Saule pleureur : son nom latin Babylonica lui a été donné par Linné en souvenir de la légende selon laquelle il aurait recueilli les lamentations des Juifs captifs à Babylone.

    117. L’odeur de sainteté : le corps des saints avait la réputation d’exhaler une odeur aromatique après leur mort ou leur exhumation.

    118. Les connaissances de Bloom en matière de liturgie catholique sont assez approximatives : il confond ici la bénédiction du Saint-Sacrement et la fin de la messe.

    119. La réponse se trouve dans la fable d’Ésope, « Le corbeau et la cruche ».

    120. Archimède mit son génie au service de la défense de sa cité et on lui attribue l’invention de miroirs capables d’incendier les vaisseaux romains. Syracuse tomba après un siège d’un an et Archimède fut tué par un légionnaire lors du sac de la ville en 212 av. J. -C. Le « J’y suis » de Bloom évoque le célèbre Eurêka de ce savant.

    121. Faugh a ballagh : cri de guerre du régiment des Royal Irish Fusiliers, signifiant « Faites place ! » en irlandais.

    122. When the stormy winds do blow : emprunt à une chanson traditionnelle, « The Mennaid » (1840), attribuée à un certain Parker.

    123. Le traducteur a remplacé une allusion à « Till Johnny cornes marching home again » (chant des soldats nordistes lors de la guerre de Sécession) par une référence à « Malbrough s’en va-t-en guerre », pour rendre plus sensible au lecteur en français la matière chantée dont se tisse Ulysse.

    124. The anchor’s weighed : titre d’une chanson dont les paroles sont du dramaturge Samuel James Arnold (1774-1852) et la mélodie du ténor John Braham (1774-1856), dont « La mort de Nelson » (The Death of Nelson) était le plus grand succès. La figure de Nelson joue un rôle symbolique important dans Ulysse.

    125. Le tiphilim : les tephilims (ou tefillin, téfiline, tephillin…), du grec signifiant « amulette », sont les deux boîtes cubiques en cuir portées par les hommes, sur la tête et sur le bras gauche, pendant l’office du matin. Elles contiennent chacune quatre extraits de la Torah. – Le mot qui échappe à Bloom est mezuzah (en hébreu, « montant de porte »). C’est un parchemin, généralement placé dans un boîtier, qui contient des extraits de la Torah.

    126. Bloom déforme le même passage biblique (Exode, XX, 2) à propos de la Pâque dans « Éole ».

    127. Agrippé à une planche : c’est ainsi qu’Ulysse échappe à Calypso avant de finalement échouer sur la plage où il rencontre Nausicaa.

    128. Crumbin : petit village au sud-ouest de Dublin.

    129. Calomel : poudre utilisée notamment comme purgatif et comme vermifuge. Le mot vient du grec kalos, « beau » (ironique, eu égard à l’usage du produit), et melos, « noir », couleur de départ de la poudre de chlorure mercureux qui devient blanche ensuite.

    130. Papli chéri : terme affectueux employé par Milly au début de sa lettre dans « Calypso », qui entre en résonance avec le « Pauvre papa » dont use Bloom pour son propre père.

    131. Buena Vista, point culminant de Gibraltar (408 m), est situé non loin de la tour O’Hara, construite en haut du rocher du Loup, Wolfs Crag (405 m).

    132. Le coup de canon : signal de la fermeture des portes de la garnison jusqu’au matin.

    133. Comptine enfantine qui fonctionne par ajouts successifs.

    134. Variante d’une expression courante, dérivée d’une sentence du colonel Atwit (Jonathan Swift, A Complete Collections of Genteel and Ingenious Conversation, 1738). Joyce brouille les pistes en ajoutant le nom de Morris, qui peut évoquer William Morris (1834-1896), chantre du mouvement Arts and Crafts, qui entend amener de beaux objets dans la vie de tous les jours et est souvent associé à une vie simple, à la campagne de préférence.

    135. Ces Scottish Widows : il s’agit de la Scottish Widows’ Fund Life Assurance Society, compagnie d’assurances qui, en 1904, possédait quatre agences à Dublin.

    136. Cramer : magasin qui vendait pianos et partitions de musique, situé sur Westmoreland Street, au centre-est de Dublin.

    137. Voir les Évangiles, Marc, xi, 41-44 et Luc, XXI, 1-4.

    138. Empoisonnés par des moules : ce cas précis n’est nulle part répertorié mais la baie de Dublin était véritablement un égout à ciel ouvert, très pollué par la Liffey et ses affluents.

    139. Référence à l’Ecclésiaste (vin, 15).

    140. Le bateau-poste quittait Kingstown le soir et la traversée pour Holyhead, au nord du pays de Galles, durait deux heures.

    141. Bloom y pense depuis son déjeuner chez Davy Byrne dans « Les Lestrygons.

    142. Évoque la lettre de Deasy sur la fièvre aphteuse, dont Stephen a arraché une page pour griffonner l’une de ses épiphanies dans « Protée ».

    143. Voir Ecclésiaste, XI, I, qui prend le contre-pied d’Héraclite : « Répandez votre pain sur les eaux qui passent, parce que vous le retrouverez après un long espace de temps. »

    144. En anglais, I, suivi plus loin de AM A. Jeu sur deux lectures possibles, « Je suis un… » (laissant ouverte la liste de tous les déterminants possibles, Juif, Irlandais, cocu…) et « Je suis A », renvoyant à « Je suis l’alpha et l’oméga » (Apocalypse, I, 8). Mais on peut aussi lire le latin Ama, un « Aime ! » universel, très bloomien, ou encore, phonétiquement, dans ce contexte hispanisant, Llama, « il s’appelle » (Personne)…

    145. Extrait de lettre de Martha reçue le matin même dans « Les Lotophages ».

    146. Allusion transparente au roman de Jules Verne, où le voyage et le retour se confondent.

    147. Je n’irai pas :… à la tournée organisée par Boylan pour Molly.

    148. S’entremêlent ici deux motifs : les mots de Martha, dans sa lettre, de « méchant chéri (naughty Darling), et le nom de Grace D-/d-arling. Cette phrase revisite nombre d’événements ou de pensées de la journée. En particulier, l’adultère et la montre qui s’est arrêtée à l’heure supposée de sa consommation, le pataquès de Molly sur métempsychose et « mets ton p’tit chose » (met him pike hoses) qui fait vaguer les pensées de Bloom de l’adultère (met him) aux dessous féminins (hoses), au Mutoscope de Capel Street et au « rêve de bas de femme bien remplis » qu’il promet, sans oublier les frillies, les fanfreluches portées par l’héroïne des Douceurs du péché pour séduire son Raoul, ainsi que son parfum qui associe là encore Molly aux amours illicites (Bloom imagine qu’elle se parfume pour Boylan et Martha l’interroge sur le parfum de sa femme). Enfin, les culottes (drawers) ramènent à Gerty.

    149. Allusion à la phrase de la Pessah, la Pâque juive, « l’an prochain à Jérusalem ».

    M.C. et P.B

    XIV. LES BŒUFS DU SOLEIL

    1. Deshil : de l’irlandais deasil, décrivant le geste de se tourner vers la droite, ou vers le soleil ; énoncé propitiatoire lorsqu’il est prononcé trois fois. Cette triple invocation, et les trois premiers paragraphes, s’inspireraient des pratiques des Fratres arvales, confrérie romaine supposée remonter à Romulus.

    2. Horhorn : A.J. Home était l’un des médecins-chefs de la maternité de Holles Street, où se déroule

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