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    2. Ulysses
    3. Chapitre 288
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    français, employé en anglais, signifie « tableau vivant », soit l’évocation d’une peinture créée par l’immobilité des acteurs.

    46. Gerty ne comprend pas le latin qu’elle chante, libérant les mots de leur sens bien à son insu, en un pur babil.

    47. Bloom sera obsédé, tout au long de l’épisode, de ce que sa montre se soit arrêtée précisément à l’heure du rendez-vous de Molly et Boylan.

    48. Avant de procéder à la bénédiction des fidèles avec l’ostensoir, le célébrant reçoit le voile huméral sur ses épaules, ce qui peut donner l’impression d’une poche.

    49. « Tu leur as donné le pain du ciel. » Le répons, Omne delectamentum in se habentem, « empli de toutes sortes de délices », prend un sens particulier pour Bloom.

    50. L’éclat ultime de la verte Erin, The last glimpse of Erin : allusion à une chanson de Thomas Moore, « Tho’ the last glimpse of Erin with sorrow I see » (« Bien que je voie avec douleur s’évanouir la verte Erin »). Quand Joyce l’interpréta en concert le 22 août 1904, c’était la première fois que Nora l’entendait chanter. – Ces cloches vespérales, Those evening bells : titre d’une autre chanson de Thomas Moore. – Cette chauve-souris, qui revient dans tout le reste de l’épisode, fait écho au vampire auquel pense Stephen plus tôt, au même endroit dans l’épisode III, « Protée ».

    51. Ce tiroir, réservé aux secrets du sexe féminin, lié dans le premier épisode, « Télémaque », à la mère de Stephen, revient dans « Circé », en relation explicite avec le voyeurisme de Bloom et l’exhibitionnisme complice de Gerty.

    52. La confrérie des Enfants de Marie fut établie en 1847 pour commémorer les apparitions qui révélèrent à Catherine Labouré la médaille miraculeuse du scapulaire.

    53. Louis J. Walsh (1880-1942) était surnommé the boy orator au temps de la jeunesse de Joyce. – Magherafelt est une bourgade de l’Ulster, dans le comté de Derry.

    54. Dalkey Hill est une promenade publique très connue, située sur la côte à une douzaine de kilomètres au sud-est de Dublin. Elle domine le village de Dalkey d’où viennent certains élèves de Stephen.

    55. Love Laughs at Locksmiths : pièce de George Colman de 1803 ; l’expression est devenue proverbiale et donne le premier vers de la chanson « Linger Longer Loo » (musique de Sidney Jones, auteur de The Geisha, paroles de Willie Younge). Le portrait d’Yvette Guilbert interprétant cette chanson réalisé par Toulouse-Lautrec (1893) témoigne de son immense popularité et donnera la mesure de l’enracinement d’Ulysse dans la culture populaire.

    56. Le « pays des chansons » est un cliché courant pour l’Italie, mais c’est aussi sous ce vocable qu’est désigné le pays de Galles à partir de la fin du XIXe siècle et de sa renaissance culturelle. Joyce réussit le tour de force de brouiller les pistes et de nous faire rechercher une allusion là où il se contente peut-être d’enfiler clichés et expressions ayant un air de déjà-lu…

    57. Cruel to be kind : expression mise par Shakespeare dans la bouche d’Hamlet s’adressant à sa mère (Hamlet, III, IV, v. 178-179).

    58. Dodder : rivière qui traverse Irishtown, haut lieu de la prostitution à l’époque.

    59. Premier vers de la chanson « Loves Old Sweet Song » (« L’ancien chant des doux amants »).

    60. « Nations, louez toutes le Seigneur. » Le chant du psaume 117 termine la bénédiction du Saint-Sacrement.

    61. Le feu d’artifice de la kermesse Mirus accompagne la masturbation de Bloom et sa culmination.

    62. The Congested Districts Board : bureau établi en 1891 pour limiter la population dans les régions les plus pauvres, en encourageant l’émigration en particulier. Joyce joue sur le double sens de congested, « surpeuplé » et « congestionné ».

    63. Bloom fera sienne cette rêverie sentimentale de retrouvailles, juste avant d’acquiescer au caractère fortuit de cet événement.

    64. Catch’ em alive, O. : écho de la chanson populaire irlandaise « Sweet Molly Malone » dont le refrain est « Crying cockles and mussles ! Alive, alive, oh » (« Criant de bon cœur, mes coques et mes moules, tout frais, tout frais, oh ! »).

    65. À l’instar du Kinétoscope d’Edison (1888), dont le nom commercial était kinetoscope peeping show machine, le Mutoscope (du latin mutare, littéralement la vision du changement, mais on entend aussi un écho de muthos, le mythe, et donc la suggestion de vision de mythologies ou de fantasmes), breveté par Casier en 1894, était un ancêtre du cinéma. Dans les deux cas, les images étaient projetées pour un seul spectateur. Le nom de peeping show déposé par Edison est devenu synonyme de spectacle voyeur de bas étage. – Capel Street est au centre de Dublin, au nord de la Liffey.

    66. Bloom se remémore ici le passage des Douceurs du péché lu dans l’épisode X, « Les Rochers Errants ».

    67. Écho d’une chanson populaire souvent parodiée de Thomas Haynes Bayly et Joseph Philip Knight, « She wore a wreath of roses the night that we first met » (« Elle portait une couronne de roses le premier soir où nous nous sommes rencontrés »).

    68. Persistance du souvenir de la lettre de Martha.

    69. Bloom est persuadé que les moniales ont inventé le fil de fer barbelé, qui s’incorpore ici dans une imagerie érotique. Notons que certaines publicités du XIXe siècle montraient un paradis retrouvé et le fruit défendu enfin protégés par des barbelés dont l’usage militaire et concentrationnaire fut inauguré quelques années auparavant lors de la guerre des Bœrs. Celle-ci est évoquée plusieurs fois dans Ulysse, et la guerre des tranchées était bien sûr dans la mémoire de Joyce.

    70. Dans cette longue suite de pensées tournant autour des règles menstruelles, Bloom fournit la version populaire de l’impureté de « la femme qui aura un flux » définie par le Lévitique (XV, 19-33).

    71. Kiss in the dark and never tell : inversion de l’adage kiss and tell, « embrasser et s’en vanter », emprunté à Love for Love (1695), comédie de William Congreve (1670-1729).

    72. Molly se plaindra dans son monologue de ce que Bloom puisse envisager de la prostituer. Nora aurait eu le même grief à l’égard de Joyce.

    73. Véritable croisement de lettres puisque, en deux lignes, se télescopent l’image de l’écriture de Boylan sur la lettre destinée à Molly (voir « Calypso »), et l’oubli à répétition de Bloom d’indiquer une adresse (en particulier celle de Martha dans « Les Lestrygons »).

    74. Drimmie : naguère employeur de Bloom.

    75. Le cidre bu à l’Ormond bar et qui amène Bloom à ponctuer la fin des « Sirènes » de flatulences irrévérencieuses.

    76. Bloom déforme encore un peu plus les paroles de l’opéra de Meyerbeer Les Huguenots qu’il a fredonnées plus tôt. Cette liberté prise avec le sens rappelle celle prise par Gerty avec le Tantum ergo mais poursuit également la désacralisation de la cause nationale irlandaise que le cidre avait encouragée.

    77. Via Appia, The Appian Way : rue de Ranelagh, faubourg au sud de Dublin, qui ne manque pas d’évoquer celle de Rome.

    78. Meath Street : rue au sud du centre de Dublin, de mauvaise réputation à l’époque.

    79. Les murailles mauresques et les jardins d’Alameda situent les premières amours de Molly à Gibraltar.

    80. Glencree dinner : dîner annuel organisé à la maison de correction de Glencree.

    81. Valentine Dillon, lord-maire de Dublin de 1894 (date de la mort de Rudy) à 1895 ; décédé en 1904.

    82. Jammet : propriétaire du Burlington Hôtel and Restaurant, situé non loin de Trinity College.

    83. Conseil donné par Mme General à Amy dans La Petite Dorrit de Dickens (1857 ; livre II, chap. V).

    84. Chanson de Blaze Boylan mentionnée dans sa lettre par Milly dans « Calypso ».

    85. W. Wilkins était le proviseur du collège Erasmus-Smith, Harcourt Street, au centre de Dublin.

    86. Cuffe Street : au croisement de Harcourt Street et de St Stephen’s Green.

    87. Roger Greene : avoué établi dans le centre de Dublin, au Wellington Quay.

    88. L’autre : il s’agit du professeur Goodwin dont Bloom s’est souvenu au début de l’épisode VIII, « Les Lestiygons ».

    89. Beef to the heels : raillerie qui vient de la lettre de Milly dans « Calypso ».

    90. La citation de Shakespeare vient précisément d’Hamlet, I, i, v. 8.

    91. Your head it simply swirls : extrait de la romance de Boylan.

    92. Every bullet has its billet : expression attribuée à Guillaume III d’Orange, vainqueur de la bataille de la Boyne. C’est aussi le titre d’une chanson de Charles Dibdin, musique de sir Henry R. Bishop.

    93. Extrait d’une comptine américaine, « Looking Through the Knothole », dont le titre inscrit le voyeurisme (« En regardant par le trou de la palissade »).

    94. Dans « Circé », Molly apparaît en femme turque réprimandant Bloom en arabe. Plus loin dans cet épisode, Bloom songe à un rêve où Molly lui apparaît habillée comme une Ottomane, rêve qui revient dans « Les Bœufs du Soleil ».

    95. Nouvel écho des Douceurs du péché.

    96. Ai God made them, he matched them (« Dieu les avait conçus pour qu’ils s’unissent ») : expression dérivée de L’Anatomie de la Mélancolie (1621) de Burton.

    97. Au vu des moyens techniques réels de l’époque, qui ne permettent guère que de mesurer les variations du champ magnétique de la Terre, l’enthousiasme quelque peu délirant de Bloom est patent. Le lecteur peut aussi observer dès les phrases suivantes que c’est un magnétisme pansexuel qui est enjeu (la « théorie » de Bloom est exposée dans « Ithaque »).

    98. The Dublin Horse Show : la première édition de ce concours, temps fort de la vie mondaine à Dublin, se tint en 1868, organisée par la Royal Dublin Society, fondée en 1731 afin de promouvoir en Irlande l’agriculture, les arts, la science et l’industrie.

    99. Antonio Giulini,

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