MacCool.
164. Ne bail ne mainprise : formule juridique indiquant qu’on refuse d’accorder la liberté sous caution (bail) ou d’autoriser un tiers à être garant de la comparution devant la cour de l’accusé en liberté provisoire (mainprise).
165. Miles Crawford : rédacteur en chef du Evening Telegraph.
166. Decree nisi : formule juridique désignant un jugement provisoire de divorce, qui est ensuite rendu définitif à moins que des raisons ne s’y opposent avant la fin d’une période fixée.
167. Police Gazette : hebdomadaire fondé à New York en 1846 et qui eut un grand succès pour ses récits de faits divers sensationnels.
168. La main chaude, the trick of the loop : jeu de fête foraine dans lequel on doit gagner un objet en l’encerclant avec un anneau.
169. Elle en a, du poil, There’s hair : exclamation populaire pour qualifier une jeune fille ayant des cheveux très abondants.
170. Les Celtes ont occupé l’Irlande, l’Écosse, le pays de Galles et la Bretagne à partir du nord de l’Espagne.
171. Saxissions, Sassenachs en irlandais : « Saxons ».
172. En 1801, lors de la bataille de Copenhague, Nelson, qui avait perdu un œil en 1793, refusa d’obéir au signal de retraite qui avait été hissé par le commandant en chef de la flotte. Il mit sa longue-vue sur son œil aveugle et affirma qu’il ne voyait pas le signal. La bataille fut finalement une victoire pour les Anglais. – La confiscation des biens et la mort civile : c’est la condamnation que le Sinn Fein d’Arthur Griffith voulait obtenir contre l’Angleterre devant le tribunal des nations.
173. Vers de la célèbre « Élégie écrite dans un cimetière de campagne » (1751) de Thomas Gray.
174. Medher en irlandais : coupe de bois carrée.
175. Cri de guerre de la famille des O’Neil de Tyrone dont la main rouge était l’emblème. Mais c’est aussi une exclamation de buveurs, car les bouteilles de bière Allsop ont une main rouge sur leur étiquette.
176. Allusion au chant « Rule, Britannia » dont le refrain est : « Règne Britannia, que Britannia règne sur les flots ! / Les Britanniques ne seront jamais, jamais, jamais esclaves. »
177. La jument de Bass : Sceptre, le cheval de William Arthur Bass, qui arriva troisième derrière Jetsam et Zinfandel.
178. Lord Howard de Walden : Thomas Evelyn Eelis, baron de Walden, qui partageait son temps entre l’armée et les courses.
179. Écho d’Hamlet (I, II, v. 146).
180. Premier vers de la comptine « Old Mother Hubbard » qui raconte comment la mère Hubbard voulut aller chercher un os dans le placard pour son chien, mais comme le placard était vide, le chien n’eut rien.
181. La population de l’Irlande était d’un peu plus de huit millions d’habitants en 1841. Après la grande famine entre 1847 et 1851, elle était tombée à 6500000 en 1851. Elle continua à décliner pendant toute la seconde moitié du XIXe siècle. En 1901, elle était de 4500000 habitants. Environ quatre millions d’irlandais émigrèrent aux États-Unis au cours du XIXe siècle. – ;Des douze tribus originelles d’Israël, dix furent dispersées ou exilées après les invasions assyriennes au début du VIIIe siècle avant J. -C.
182. Le citoyen exagère manifestement. On a peu de preuves de commerce important entre Rome et l’Irlande, même si après l’invasion de l’Angleterre par les Romains les ports irlandais étaient, selon Tacite, plus connus que les ports anglais. Quant à la laine irlandaise, elle ne commença à être connue qu’au XVIe siècle et fut à partir de cette époque lourdement taxée par les Anglais. – Antrim : ce comté était le centre de la culture et du tissage du lin dès le XVIe siècle. L’industrie du lin fut la seule que les Anglais encouragèrent et était la principale industrie irlandaise au XVIIIe siècle. – Limerick : ville fameuse pour sa dentelle à la fin du XVIIe et au XVIIIe siècles. Cette industrie déclina au XIXe siècle devant la concurrence de la dentelle faite à la machine. – Ballybough : on avait trouvé dans des cavernes près du village de Ballybough, au nord de Dublin, des fragments de verre datant de l’époque pré-normande. L’industrie du verre irlandaise fut florissante à Waterford de la fin du XVIIe siècle jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. – Jacquard : le métier à tisser Jacquard fut inventé à Lyon vers 1801, mais la fabrication de la popeline avait été introduite en Irlande par des réfugiés huguenots dès la fin du XVIIe siècle. – Foxford : village du comté de Mayo où s’est développé au XIXe siècle le tissage à la main du tweed. – New Ross : village du comté de Wexford où les Carmélites ont maintenu une tradition célèbre de travaux de couture. – Carmen : la foire de Carmen se tenait tous les trois ans à Wexford. Certains historiens affirment que cette foire était connue des marchands phéniciens et grecs. – Tacite : l’historien romain mentionne brièvement l’Irlande (Hibernia) dans sa Vie d’Agricola (section 24). – Ptolémée : le géographe et astronome grec fait une étude détaillée de l’Irlande dans sa Géographie. – Giraldus Cambrensis : Girald de Barri (1146-1220), chroniqueur gallois, écrivit deux ouvrages sur l’Irlande : Topographia Hibernica, étude géographique, et Expurgatio Hibernica, qui défend la conquête de l’Irlande par les Normands. – Tipperary : ce comté produisit de l’argent, du zinc et du plomb à partir de la fin du XVIIe siècle, mais ne résista pas à la concurrence d’autres pays au XIXe siècle. – Le roi Philippe d’Espagne : en 1553, Philippe II accepta de payer mille livres pendant vingt ans pour que les navires espagnols aient le droit de pêcher le long des côtes irlandaises.
183. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, il y eut de nombreux projets de creuser le lit des rivières Shannon et Barrow pour assécher les marécages qu’elles traversent, mais jusqu’à la Première Guerre mondiale ils n’aboutirent pas.
184. La presse nationaliste reprochait constamment aux Anglais de contribuer au déboisement de l’Irlande.
185. Un comité présidé par lord Castletown publia en 1908 un rapport qui étudiait les effets destructeurs de la politique agraire britannique sur les forêts irlandaises et préconisait un plan national de reboisement.
186. Le frêne : l’un des arbres sacrés de l’ancienne Irlande.
187. Allusion à la chanson « Oh, les belles collines de l’Irlande », traduite de l’irlandais en anglais par James Clarence Mangan.
188. Société d’inspiration catholique et nationaliste.
189. Mlle Abeille du Chèvrefeuille :peut-être un écho de la chanson de music-hall « Le chèvrefeuille et l’abeille » (1901). – Mlle O. Mimosa San : personnage de geisha dans l’opérette de James Philip La Geisha (1896).
190. Mme Norma… : l’héroïne de Nortna (1831) de Bellini est la fille d’un grand prêtre des druides gaulois.
191. M’Conifère du Gland : jeu de mots sur l’expression « of the Glens », qualificatif attaché à plusieurs noms de nobles irlandais.
192. Senhor Enrique Flor : « Monsieur Henry Flower » en portugais.
193. Titre d’une chanson américaine de George P. Morris et Henry Russell à la gloire des forêts.
194. Saint Fiacre est le patron des jardiniers.
195. Le commerce entre l’Irlande et le continent s’était effectivement développé avant la conquête normande.
196. Au XVIe siècle, Galway était un des principaux ports irlandais. Son déclin commença au XVIIe siècle, après l’expédition de Cromwell.
197. Tous ces ports avaient été prospères aux XVIe et XVIIe siècles. Mais le petit port de Killybegs, à l’ouest du Donegal, était loin d’être « le troisième port du monde ».
198. Les Lynch étaient l’une des plus puissantes familles commerçantes de Galway. Les O’Reilly, puissante famille du comté de Cavan, se disaient descendants du roi celte légendaire Mileadh. Les O’Kennedy se disaient descendants de Brian Boru
199. James Fitzmaurice Fitzgerald, comte de Desmond, tenta en 1529 de conclure un traité avec l’empereur Charles Quint contre l’Angleterre.
200. Pour symboliser sa souveraineté sur l’Irlande, Henry VIII introduisit une harpe d’or dans les armes de l’Angleterre.
201. Dans l’ancienne Irlande, la province de Munster était divisée en Desmond au sud et Thomond au nord. – La légende veut que l’Irlande ait été envahie par Eibhear, Here-mon et Iar, les trois fils du roi celte ibérique Mileadh, qui furent les ancêtres des clans royaux irlandais.
202. Les chats de tannerie étaient réputés pour leur inefficacité dans la lutte contre les rats qui abondaient en ces lieux. – Les vaches… : formule proverbiale : comme le Connacht est loin à l’Ouest, la distance favorise une réputation exagérée.
203. Shanagolden : localité du comté de Limerick.
204. Molly Maguires : groupes de nationalistes formés en 1641 par Cornélius Maguire pour empêcher que les terres des fermiers expropriés soient rachetées.
205. Un cocktail Empereur, An impérial yeomanry : pour les Irlandais, le régiment britannique Impérial Yeomanry, qui avait combattu lors de la guerre des Bœrs, s était surtout distingué en réprimant des nations indépendantes.
206. Une Allsop : a hands up, « une mains en l’air ». Sur l’étiquette de la bière Allsop figurait la main rouge de l’Ulster, emblème des héros légendaires de ce royaume.
207. Le Freeman’s Journal du 9 mars 1904 rapporte un lynchage dans l’Ohio, au cours duquel la victime fut non seulement pendue mais aussi criblée de balles.
208. Coureurs des bois : Deadwood Dicks. Deadwood Dick, chercheur d’or et tueur d’indiens, fut le héros d’une centaine de romans à bon marché de l’Américain Edward L. Wheeler.
209. Écho de la chanson « Les gars en bleu marine ».
210. Portsmouth : principal port de guerre britannique. Toute une controverse s’était développée à la fin du XIXe siècle sur les pratiques disciplinaires dans la marine anglaise et en particulier sur l’usage du fouet.
211. Douze coups cul sec, A rump and dozen : expression irlandaise utilisée lors d’un pari : le perdant devait offrir au gagnant un « rump of beef »