▶ Lire le livre gratuitement en ligne | Entièrement gratuit | Oui c'est vrai!
  • Home
  • Tous les livres
    • Livres populaires
    • Livres tendance
  • BLOG
Recherche avancée
Sign in Sign up
  • Home
  • Tous les livres
    • Livres populaires
    • Livres tendance
  • BLOG
    Sign in Sign up
    1. Home
    2. Ulysses
    3. Chapitre 271
    Prev
    Next

    aider l’effort de guerre contre les Bœrs. Le poème avait été mis en musique par Sullivan et il était souvent chanté de manière patriotique. Stephen, au contraire, est partisan des Bœrs.

    30. Somptueuse et stagnante exagération du meurtre : reprise littérale de l’expression de Mallarmé qui insiste sur l’amoncellement de cadavres à la fin d’Hamlet.

    31. Un bourreau de l’âme : expression de Robert Greene (1558-1592), qui attaqua Shakespeare dans un pamphlet publié en 1592 ; mais Greene parlait en ces termes de la luxure (a death-man of the soul) et non de Shakespeare.

    32. John Aubrey, dans ses Vies Brèves (1669-1693), soutenait que le père de Shakespeare était un boucher, alors que la tradition en fait plutôt un propriétaire terrien. La référence à la hache vient d’Hamlet (I, I, v. 63).

    33. Ce sonnet de Swinburne, « On the Death of Colonel Benson », est publié dans la Saturday Review le 9 novembre 1901. Tout en pleurant la mort de cet officier, Swinburne semblait inciter à l’extermination pure et simple des Bœrs. Les deux vers qui suivent sont tirés de ce poème. L’armée anglaise avait rassemblé une grande partie de la population civile des Bœrs dans des camp[s] de concentration. Cette pratique avait été condamnée en Europe.

    34. Au chapitre 8 des Aventures de M. Pickwick (1836-1837) de Dickens, on voit le Gros Joe, au service de M. et Mme Wardle, commencer un récit un peu leste impliquant leur fille par : « Je vais vous donner la chair de poule. »

    35. Écoute ! Écoute ! Ô, écoute : paroles du fantôme du père dans Hamlet (I, v, v. 22). Le fantôme continue ainsi : « Si oncques tu as aimé ton cher père… ».

    36. Les détails sur Londres et le théâtre du Globe viennent du livre de Georg Brandes sur Shakespeare, William Shakespeare. A Critical Study (1898). Le Globe se trouvait sur la rive sud de la Tamise en face de la Cité de Londres.

    37. Swan of Avon : épithète donnée à Shakespeare par Ben Jonson dans le premier « Folio » de 1623.

    38. La composition du lieu était un élément important dans la rhétorique des Exercices spirituels (1548) d’Ignace de Loyola. Elle y figure dans la première méditation.

    39. Un roi qui n’est pas roi : allusion à la pièce de Beaumont et Fletcher, A King and No King (1611), une tragi-comédie peut-être inspirée par l’œuvre de Shakespeare.

    40. Richard Burbage (1567-1619), acteur anglais qui fonda le théâtre du Globe. Il était célèbre à cette époque.

    41. Hamlet, je suis l’esprit de ton père : Hamlet, I, v, v. 9 et 22.

    42. Fils unique de Shakespeare, Hamnet était né le 2 février 1585 (le 2 février était aussi le jour de la naissance de Joyce) et il mourut le 11 août 1596 à l’âge de onze ans. Il avait une sœur jumelle qui survécut. Brandes médite longuement sur le choc que cette perte causa à Shakespeare.

    43. Fantôme par l’absence, et portant la vêture du Danemark enterré : écho d’Hamlet, I, IV, v. 49.

    44. Ann (1556-1623) : femme de Shakespeare. Bien que plus âgée que lui, elle lui survécut, mourant en 1623 à l’âge de soixante-sept ans.

    45. Es-tu là, homme de bon aloi : écho d’Hamlet, I, v, v. 50.

    46. Roule sur eux avec tes vagues et tes eaux,… : citation de Deirdre, acte III, pièce de Russell jouée en 1902. Il tenait lui-même le rôle du druide Cathvah qui déclame cette imprécation annonçant la fin de l’âge héroïque en Irlande.

    47. Le noble est une pièce de monnaie ayant cours jusqu’à la fin du XVe siècle, valant environ le quart d’une livre.

    48. Il vient d’l’aut’ bord de la Boyne : on aura reconnu l’allusion à M. Deasy qui, comme George Russell (à qui Stephen doit bien une livre), était né en Ulster. La bataille de la Boyne du 12 juillet 1690 vit la victoire de Guillaume III contre Jacques II et consacra la défaite des catholiques. L’Irlande du Nord protestante fête chaque année cette victoire.

    49. Tape. Tape : écho d’Hamlet, II, II, v. 412.

    50. Un enfant que Conmee a sauvé de la férule : allusion au premier chapitre du Portrait de l’artiste en jeune homme.

    51. A.E.I.O. U : Joyce joue sur l’expression « I.O.U. » qui signifie une reconnaissance de dette (I owe you) et sur les voyelles de l’alphabet qui incluent A.E. ou George Russell.

    52. Xantippe : la femme de Socrate, que la tradition présente comme une mégère.

    53. La première femme de Socrate se serait appelée Myrto, et aurait été la fille d’Aristéidès. En jouant sur absit omen, « que ceci ne soit pas un mauvais présage », et absit nomen, « que le nom ne figure pas ici », Stephen met en doute sa réalité historique. L’Epipsychidon était un poème de Shelley de 1821, mais renvoie ici au diminutif donné par Aristophane à Socrate dans sa comédie Les Nuées (423 av. J. -C.) ; Socrate apparaît dans une nacelle et les Athéniens se moquent de lui.

    54. Mais ni le savoir-faire de la sage-femme… : allusion aux Curtain Lectures (1846) de Douglas Jerrold qui mettent en scène une Mme Caudle qui domine son mari.

    55. Et une mémoire qui n’était pas buissonnière : écho d ! Hamlet, I, il, v. 169.

    56. Et il avait un mémoire dans sa besace : écho de Troïlus et Cressida, III, m, v. 45. – Romville : argot cant du XVIIe siècle pour désigner Londres.

    57. Vénus et Adonis : poème de Shakespeare (1593) qui mentionne un tremblement de terre. Il eut lieu en 1580, quand l’auteur avait seize ans. Le pauvre Wat est un lièvre dans sa tanière (v. 697-699).

    58. Ses femmes-garçons : allusion à la pratique élisabéthaine de faire jouer les rôles féminins par des jeunes garçons.

    59. Jeu de mots sur les nom et prénom de la femme de Shakespeare : If others have their will, Ann hath a way. À l’époque élisabéthaine, will désignait, en plus de la volonté, l’organe sexuel masculin.

    60. Nom d’une queue, c’est sa faute à elle : adaptation de la chanson d’Ophélie dans Hamlet, IV, v, v. 61.

    61. S’abaissant pour conquérir : allusion au titre de la pièce d’Oliver Goldsmith, She Stoops to Conquer (« Elle s’abaisse pour conquérir ») (1773).

    62. En prologue à l’acte ballonnant : écho de Macbeth, I, m, v. 128.

    63. Couchés au fond des champs de seigle : écho de Comme il vous plaira, V, m, v. 23-25.

    64. Les multiples activités de George Russell (agronomie, théosophie, littérature, journalisme, coopératives) avaient rendu familière son habitude de consulter sa montre pour aller à une réunion légendaire à Dublin.

    65. George Moore (1852-1933), écrivain qui maintenait le contact entre les milieux dublinois et parisien. Il avait été associé avec Yeats, Synge et Lady Gregory pour promouvoir la Renaissance celtique.

    66. Peter Piper picota un petit peu de poivre… : jeu sur le nom de William J. Stanton Pyper (1868-1941), figure mineure chez les intellectuels dublinois, et la comptine pour enfants qui est aussi un tongue-twister (phrase difficile à prononcer), Peter Piper picked a peck of pickled pepper…

    67. Dawson Chambers, situé au 12, Dawson street, tout proche de la Bibliothèque, était le lieu de réunion des membres de la Société Hermétique. Ils y lisaient Isis Unveiled de Mme Blavatsky. Le passage qui suit parodie le jargon ésotérique des théosophes.

    68. En quintessence insignifiante… : tiré de « Soul-Perturbating Mimicry », poème de Louis H. Victory qui venait de publier en 1903 Imaginations in the dust.

    69. Russell venait de publier en 1904 des jeunes poètes dans un recueil intitulé New Songs. A Lyric Selection. Joyce, qui n’avait pas été invité, en gardait quelque ressentiment.

    70. Catalogue des jeunes talents irlandais : Padraic Colum (1881-1972) qui devint l’ami de Joyce ; James Sullivan Starkey (1879-1958) ; Ernest Victor Longworth (1874-1935) ; Susan Mitchell (1866-1926) ; Edward Martyn (1859-1923), connu pour son puritanisme tandis que Moore jouait au débauché parisien ; George Sigerson (1838-1925) ; Thomas O’Neil Russell (1828-1908) ; James Stephens (1882-1950), qui fut aussi un proche de Joyce par la suite.

    71. Cordelia. La plus solitaire des filles de Lir ; Stephen joue sur la ressemblance entre Cordelia, la plus jeune fille du roi Lear, et le mot de cordoglio qui en italien signifie « tristesse ». Lir est le dieu de la mer dans la mythologie irlandaise.

    72. Harry Félix Norman (1868-1947), alors rédacteur à l’Irish Homestead (à ne pas confondre avec l’aliéniste Connolly Norman mentionné dans « Télémaque »).

    73. The pig’s paper : termes peu flatteurs que Stephen emploie pour le Irish Homestead (« La ferme irlandaise »), en écho de Peg’s Paper, une publication féminine. C’est pourtant grâce au Irish Homestead que Joyce put publier ses premières nouvelles. Trois y furent publiées à la suite de l’invitation de George Russell qui lui avait demandé d’envoyer une série de courts textes en juin ou juillet 1904. Ce fut le point de départ de Dublinois.

    74. John Millington Synge (1871-1909), écrivain que Yeats avait envoyé dans les îles d’Aran en 1896 afin qu’il se plonge dans le folklore irlandais. Joyce l’avait rencontré à Paris et pouvait le considérer comme son rival le plus dangereux. Il l’admirait aussi, et après la mort de Synge traduisit sa pièce Riders to the Sea en italien.

    75. Dana : c’était une nouvelle revue littéraire fondée par Eglinton et Fred Ryan. Dana refusa la première version du « Portrait de l’artiste » en 1904.

    76. La Ligue gaélique : fondée en 1893 afin de promouvoir la langue et la culture gaéliques.

    77. Christ-renard et ses caleçons écossais en cuir : ce passage mêle de manière assez énigmatique des détails de la vie de Shakespeare et des éléments de la vie de George Fox (1624-1691) qui fonda la Société des «

    Prev
    Next

    YOU MAY ALSO LIKE

    Brouillons d’un baiser – James Joyce
    Brouillons d’un baiser
    August 17, 2020
    Portrait de l’artiste en jeune homme – James Joyce
    Portrait de l’artiste en jeune homme
    August 17, 2020
    Molly Bloom – James Joyce
    Molly Bloom
    August 17, 2020
    Gens de Dublin – James Joyce
    Gens de Dublin
    August 17, 2020
    Tags:
    Classique, Fiction, Littérature, Roman
    • Privacy Policy
    • ABOUT US
    • Contact Us
    • Copyright
    • DMCA Notice

    © 2020 Copyright par l'auteur des livres. Tous les droits sont réservés.

    Sign in

    Lost your password?

    ← Back to ▶ Lire le livre gratuitement en ligne | Entièrement gratuit | Oui c'est vrai!

    Sign Up

    Register For This Site.

    Log in | Lost your password?

    ← Back to ▶ Lire le livre gratuitement en ligne | Entièrement gratuit | Oui c'est vrai!

    Lost your password?

    Please enter your username or email address. You will receive a link to create a new password via email.

    ← Back to ▶ Lire le livre gratuitement en ligne | Entièrement gratuit | Oui c'est vrai!