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    2. Ulysses
    3. Chapitre 253
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    le thème de la trahison, omniprésent dans les premières œuvres de Joyce, parfois associé à l’adultère, comme dans Exils, ou à propos de l’abandon par les Irlandais de leur langue en faveur de l’anglais.

    57. La question de l’impureté semble avoir coïncidé pour Joyce avec sa date de naissance, le 2 février, fête liturgique de la Purification de la Vierge aussi bien que de la Présentation de Jésus au Temple. Voir plus loin l’expression « le barde impur ».

    58. De ce que j’ai je ne garde mie, all I can give you I give ; citation d’un poème de A.C. Swinburne, « The Oblation ».

    59. Parodie du célèbre message de Nelson à ses équipages avant la bataille de Trafalgar.

    60. Cette bibliothèque nationale, fondée en 1877, tenait lieu de bibliothèque universitaire pour les étudiants de University College, catholiques et le plus souvent nationalistes ; elle ne doit pas être confondue ave la riche et ancienne bibliothèque de Trinity College, destinée, elle, à la promotion de la foi protestante.

    61. Re-mords de l’inextimé, ayenbite of inwit, « remords de conscience » en anglais ancien : titre de la traduction anglaise (1340) de la Somme des vices et des vertus, de Laurentius Gallus, écrite en 1279 dans le dialecte du Kent. L’expression reviendra dans le roman.

    62. Et pourtant voici une tache : écho littéral de Macbeth, V, I, où Lady Macbeth ne parvient pas à se laver les mains.

    63. Son numéro sur Hamlet : cette interprétation constituera le morceau de bravoure de l’épisode IX, « Charybde et Scylla ».

    64. Très tôt, Joyce eut la même exigence de reconnaissance pour ses travaux d’écriture.

    65. Mulligan est dépouillé de ses vêtements : parodie de la dixième station du Chemin de croix.

    66. Fort bien donc, je me contredis : citation de Song of Myself (1855 et 1891-1892) de Walt Whitman.

    67. Étant donc sorti il rencontra Lamermort, And going forth he met Butterly : parodie de l’Évangile selon saint Mathieu, XXVI, 75, And going forth he wept bitterly, « Étant donc sorti dehors, il pleura amèrement ».

    68. Sa frênecanne : his ashplant. Cette canne jouera un rôle dans « Circé » (p. 700), où elle sera identifiée à l’épée de Siegfried. Dans la culture celte, le frêne était associé à la royauté. L’arbre Yggdrasil, cher aux peuples germaniques, et souvent invoqué par les écrivains européens de l’époque, était un frêne.

    69. Martello : ces tours doivent leur nom à la tour Mortella, en Corse, que les Anglais avaient eu les plus grandes difficultés à emporter : d’où la décision d’en bâtir sur les côtes des îles Britanniques en 1803-1806.

    70. Allusion à une chanson populaire qui évoque les tentatives, avortées, de soutien par les Français aux soulèvements nationalistes irlandais de 1796 et surtout 1798.

    71. Les premiers textes de Joyce portent plus d’une trace de l’influence de saint Thomas. Mulligan complique les choses par son allusion facétieuse aux mouvements des cinquante-cinq sphères célestes décrits dans la Métaphysique d’Aristote (XII, vin).

    72. Son gilet primevère, primrose waistcoat : ce détail d’habillement revient tout au long du livre. Il vise sans doute à associer Mulligan à la très conservatrice Primrose League fondée en 1883. Mais, par ailleurs, le mot primrose, depuis Shakespeare, est associé à l’idée de libertinage.

    73. Japhet en quête de père, Japhet in search of a father : titre exact d’un roman de F. Manyat (1836), dont le héros est un enfant trouvé à la recherche de son père. Rappelons que Japhet, fils de Noé, est considéré comme l’ancêtre de la famille indo-européenne (Genèse, IX-X).

    74. Qui surplombe sa base au-dessus des flots : citation d’Hamlet (I, IV, V. 71), reprise au début de l’épisode III, « Protée ».

    75. Souverain des mers, the sea’s ruler : écho de la chanson patriotique Rule, Britannia, qui réapparaîtra deux fois dans le roman.

    76. Son panama : autre attrribut de Mulligan, qui reviendra plusieurs fois ; emblème de son opulence, il peut être aussi équivoque, lorsqu’il évoque, plus loin, Mercure et ses diverses activités.

    77. Ces trois strophes reproduisent plus ou moins fidèlement un poème de Oliver St John Gogarty (l’original de Mulligan), The Song of the Cheerful (but slightly sarcastic) Jésus.

    78. Trou de quarante pieds : The Fortyfoot Hole, lieu qui tire son appellation non de sa profondeur supposée mais du 40e régiment de ligne à un moment stationné à proximité.

    79. Une pierre verte : Joyce glisse ici une image shakespearienne décrivant l’Angleterre, « this precious stone set in the sil-ver sea » (Richard II, II, i, v. 46) ; mais la mention de l’émeraude indique l’intérêt de Haines pour l’Irlande et sa symbolique.

    80. Une note marginale de Joyce sur son manuscrit précise : « N.B. Il y a ici 12 e », signant son attention à la lettre.

    81. Maintenant je mange son pain salé : voir Dante, Le Paradis, XVII, v. 58-62 : « Tu sauras comme il a saveur de sel, le pain d’autrui ».

    82. Je suis le serviteur de deux maîtres : l’allusion est sans doute moins à la comédie de Goldoni qu’à l’Évangile selon saint Matthieu, VI, 24 : « Nul ne peut servir deux maîtres : car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il se soumettra à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et les richesses. »

    83. Une reine : queen, qui peut faire entendre quean, « coquine », et « la grande prostituée qui est appelée Babylone ».

    84. Il semble que la faute en revienne à l’histoire : thème repris dans plusieurs épisodes ; voir notamment « Nestor », p. 92 : « L’histoire est un cauchemar dont j’essaie de m’éveiller ».

    85. Fragment du Credo catholique, dont on entend des échos plus ou moins déformés dans plusieurs épisodes.

    86. La messe pour le pape Marcel : Joyce était un admirateur de cette messe, composée en 1565, dix ans après la mort de ce pape qui régna vingt-deux jours. Palestrina, son auteur, était revenu en faveur à Dublin dans les années 1890. Joyce chantait volontiers certains de ses airs.

    87. Écho des débats qui, après le concile de Trente, opposèrent dans l’Église les puristes partisans du chant grégorien et les tenants de la polyphonie.

    88. Photius (820-895), patriarche de Constantinople excommunié par le pape, et qui excommunia à son tour celui-ci. Par son refus du Filioque dans le Credo, il fut à l’origine du schisme d’Orient en 1054.

    89. Arius : selon lui, le Fils n’était pas de même substance que le Père, homoousios, mais de substance semblable, homoiousios. Le premier concile de Nicée, en 325, prit position contre lui, mettant en relief l’importance que peut revêtir un iota.

    90. Hérétique gnostique du deuxième siècle, Valentin niait que le Christ eût eu un corps réel et eût réellement souffert.

    91. Le modalisme, ou monarchianisme, de Sabellius enseignait que Père et Fils étaient identiques, les trois personnes de la Trinité n’étant que des modes d’une seule substance divine.

    92. Vaine : idle. Le thème de la parole vaine était cher à Joyce (voir Dublinois, dans Œuvres, Bibl. de la Pléiade, t. I, p. 109, n. 2).

    93. Le néant : ce vide fascine également Stephen et Leopold Bloom, mais ils en tirent des réflexions différentes.

    94. Ces propos doivent être attribués au personnage. L’antisémitisme de Joyce lui-même est discuté : si on a pu se souvenir de certains propos antisémites, on a signalé aussi son dévouement à l’égard d’intellectuels juifs persécutés (comme Broch ou Svevo).

    95. Cinq brasses de fond, five fathoms : écho de La Tempête de Shakespeare (I, II, v. 397 sq.) qui évoque la mort sublimée d’un père.

    96. Première mention d’un noyé dont nous saurons plus tard qu’il a été repêché. Le 16 juin 1904, dont nous apprendrons plus loin (dans « Les Rochers Errants », p. 387) que c’est le jour où se déroule l’action, la marée haute fut effectivement à 12 h 42.

    97. Celui qui vole le pauvre prête au seigneur : parodie du Livre des Proverbes, XIX, 17 : « Celui qui a pitié du pauvre prête au Seigneur à intérêt, et il lui rendra ce qu’il lui aura prêté. »

    98. Proverbe irlandais du XVIIe siècle.

    99. Cette tête de phoque, tout en renforçant l’animalité de Mulligan, annonce les troupeaux marins gardés par Protée à l’épisode III.

    100. Usurpateur : dans « Charybde et Scylla » (p. 362), le thème de l’usurpation est associé à l’adultère (voir aussi dans « Ithaque », p. 1023). On peut rattacher cette notion à celle de spoliation, dispossession, repérable dans « Protée » (p. 104) et « Charybde et Scylla » (p. 328-329), idée présente dès les premiers écrits de Joyce, qui l’associe à la situation culturelle de l’Irlande.

    Jacques Aubert

    II. NESTOR

    1. Tarente est une cité grecque de l’Italie méridionale qui, menacée par Rome, fit appel à Pyrrhus, roi d’Épire, issu d’Achille par son père et d’Hercule par sa mère, en 280 av. J. -C.

    2. Fabulation des filles de la mémoire : l’expression est reprise de Blake mais marque de façon encore plus nette le rôle créateur et l’aspect fictionnel de l’histoire.

    3. Outre l’allusion à la chute de Troie, Stephen emprunte ici à Blake certains fragments de vision apocalyptique que l’on retrouve par exemple lorsque Stephen, poursuivi au bordel par le spectre maternel, fracasse la suspension.

    4. Plus qu’à des noms de familles établies à Dalkey, les noms des élèves sont associés à la colonisation de l’Irlande : Armstrong, le bras armé, et Sargent, aux connotations militaires évidentes. Cochrane, patronyme d’origine écossaise, est courant en Ulster, théâtre d’une colonisation féroce au XVIIe siècle. John Comyn devint le premier archevêque anglo-irlandais de Dublin à la fin du XIIe siècle, marquant la fin de l’Église irlandaise des origines. John Talbot fut vice-roi au XVe siècle et le colonel Richard Talbot incarna au XVIe siècle

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    Tags:
    Classique, Fiction, Littérature, Roman
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