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    2. Ulysses
    3. Chapitre 248
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    Boylan a bue au bar de l’Ormond imprégnait son haleine et elle se demande ce que c’était : « J’aimerais goûter ces boissons chères jaunes et vertes qui ont l’air corsées que les fils à papa boivent en chapeau haut de forme », et l’on comprend à présent ce que disait Bloom à propos de restes de viande de conserve : « Il avait toutes les peines du monde à s’empêcher de dormir après la dernière fois que nous avons pris du porto et de la galantine elle avait un bon goût salé […]. » Nous apprenons que le coup de tonnerre de l’orage de dix heures, que l’on a entendu en compagnie de Bloom dans le chapitre à l’hôpital, a arraché Molly à son premier sommeil réparateur juste après le départ de Boylan, synchronisation joycienne. Elle se rappelle différents détails physiologiques concernant les ardeurs amoureuses de Boylan.

    Ses pensées dérivent vers Joséphine Powell, devenue Mme Breen, que Bloom a rencontrée, comme il le lui a dit, ce jour-là. Elle est jalouse de l’intérêt que semblait, à ses yeux, manifester Bloom pour Josie – avant leur mariage – et qui pourrait bien se maintenir. Puis elle se rappelle Bloom tel qu’il était avant leur mariage, et sa conversation qui était d’un niveau culturel supérieur au sien. Et elle évoque sa demande en mariage, mais ses souvenirs de Bloom à cette époque sont entremêlés de sentiments d’allègre satisfaction à la pensée du mariage malheureux de Josie, et de son « dingo de mari », qui peut aussi bien aller se coucher avec ses souliers crottés. Elle évoque également une affaire de meurtre, le cas d’une femme qui a empoisonné son mari, puis nous repartons vers le début de son roman avec Bloom, et à un chanteur qui l’a embrassée, et à l’air qu’avait Bloom dans ce temps-là, avec son chapeau brun et son cache-nez bariolé. Après quoi, en liaison avec des souvenirs érotiques du début de ses amours avec Bloom, le nom de Gardner est mentionné pour la première fois, un ancien amant, inconnu de Bloom. Nous partageons des réminiscences de son mariage avec Bloom, des huit pavots qu’il lui avait envoyés parce qu’elle était née le 8 septembre 1870, et de leur mariage qui avait eu lieu le 8 octobre 1888, alors qu’elle avait dix-huit ans, une belle jonchée de huit. Elle évoque à nouveau Gardner, meilleur amant que Bloom, puis passe aux pensées concernant son prochain rendez-vous avec Boylan, à quatre heures le lundi suivant. Il y a des allusions à des choses que nous savons, comme le porto et les pêches que Boylan lui a fait livrer, les petites Dedalus rentrant de l’école, et le marin unijambiste chantant sa chanson, à qui elle a lancé un sou.

    Elle pense à la tournée de concerts prévue, et la pensée d’un voyage en train lui rappelle un incident amusant : « La fois où nous allions à Maryborough pour le concert Mallow il [Bloom] a commandé un potage bouillant pour lui et pour moi et puis la cloche qui sonne et lui qui va le long du quai avec la soupe qui passait par-dessus bord pendant qu’il buvait des cuillerées quel toupet quand même et le garçon qui le poursuivait qui nous donnait en spectacle avec ses cris et confusion pour que la locomotive parte mais il n’a pas voulu payer avant d’avoir fini et les deux messieurs du compartiment de 3e disaient qu’il était dans son droit et il l’était il est tellement entêté quand il s’est mis quelque chose dans la tête une chance encore qu’il ait pu ouvrir la portière avec son canif sans quoi nous serions allés jusqu’à Cork je pense qu’on avait fait ça pour se venger de lui Ô que j’aime être secouée dans un train ou une voiture bien capitonnée je me demande s’il me prendra une lre classe il pourrait vouloir faire ça dans le train en donnant un bon pourboire à l’employé […]. » Elle reparle de Gardner, le lieutenant Stanley Gardner, qui mourut de dysenterie en Afrique du Sud quelque cinq années auparavant, et raconte de façon charmante leur dernier baiser : « Il était bien gentil en kaki et sa taille dépassait la mienne juste de ce qu’il fallait je suis sûre qu’il était brave aussi il m’a dit que j’étais si jolie le soir où nous nous sommes donné le baiser d’adieu près de l’écluse du canal ma belle Irlandaise l’émotion du départ le rendait pâle […]. » Nous revenons à Boylan, à quelques détails dégoûtants concernant ses ardeurs et quelques autres, puis à la fureur de Boylan « mauvais comme un démon pendant quelques minutes après qu’il est revenu avec le résultat complet il déchirait les tickets et envoyait tout à dache parce qu’il perdait 20 louis qu’il a dit qu’il avait perdu à cause de cet outsider qui gagnait et la moitié il l’avait mise pour moi à cause du tuyau de Lenehan qu’il traitait plus bas que terre […] » Elle se souvient de Lenehan « qui prenait des libertés avec moi après le dîner Glencree en revenant pendant ce long trimbalage au mont Édredon et le Lord Maire qui m’avait fait de l’œil avec ses yeux cochons », épisode que Lenehan a raconté à M’Coy avec quelque vanité. Elle évoque divers articles de lingerie et la visite du prince de Galles à Gibraltar, où elle a passé son enfance et sa jeunesse : « Il était à Gibraltar l’année que je suis née je parie qu’il a déniché quelques lis aussi par là où il a planté un arbre il a planté bien d’autres choses que ça dans son temps il aurait pu me planter aussi s’il était venu un peu plus tôt alors je n’en serais pas où j’en suis […]. » Là, intrusion des problèmes d’argent. Bloom « devrait lâcher cet Homme Libre où il se fait si peu de galette et aller dans un bureau ou n’importe quoi où il serait payé régulièrement ou une banque où on le mettrait sur un trône pour compter l’argent toute la journée bien entendu il préfère être tout le temps là dans la maison à bricoler vous ne pouvez pas faire un mouvement sans l’avoir sur le dos […] ». Des détails physiologues et anatomiques font irruption, et il y a même une allusion à la « métempsychose », le mot à propos duquel Molly a posé des questions à Bloom lorsqu’il lui a apporté son petit déjeuner ce matin, et qu’elle était en train de lire : « Et ce mot mes quoi tempes si choses dedans et voilà qu’il vous sort des mots à vous décrocher la mâchoire sur l’incarnation jamais il ne peut expliquer quelque chose simplement de manière que le monde puisse comprendre et puis il s’en va brûler le fond de la poêle tout ça pour son rognon […]. » Derechef anatomie et physiologie, puis un train siffle dans la nuit. Retour à Gibraltar, à une amie, Hester Stanhope (dont le père a fait un peu la cour à Molly), puis à la photo de Mulvey, Mulvey son premier amour. On trouve mention de deux romans The Moonstone de Wilkie Collins (1868) et Moll Flanders de Defoe (1772).

    Elle songe ensuite signes, messages, lettres, et cela nous ramène à la lettre d’amour du lieutenant Mulvey, la première qu’elle eût jamais reçue : « J’avais envie de le cueillir quand je l’ai vu me suivre le long de la Calle Real dans la vitre du magasin il m’a touchée légèrement en passant je ne croyais pas qu’il m’écrirait pour me donner un rendez-vous je l’ai portée dans mon cache-corset toute la journée je la lisais dans tous les coins et recoins pendant que père était à l’exercice à faire l’instruction pour savoir d’après l’écriture ou la façon dont le timbre était collé je me rappelle que je chantais porterai-je une rose blanche et je voulais mettre l’aiguille de la vieille bête de pendule à toucher l’heure c’est le premier homme qui m’ait embrassée sous le mur des Maures mon amant mon jeune amant et je n’avais pas encore la moindre idée de ce que c’était qu’un baiser jusqu’à ce qu’il mette sa langue dans ma bouche sa bouche était toute douce jeune j’ai frotté mes genoux contre lui plusieurs fois pour qu’il m’apprenne la manière mais qu’est-ce que je lui ai dit pour rire que j’étais fiancée au fils d’un noble espagnol qui s’appelait Miguel de la Flora et il a cru que je devais l’épouser dans trois ans […]. » « Flora » a quelque parenté avec « Bloom », que, bien sûr, elle ne connaît pas encore, mais « pas de fumée sans feu une rose a fleuri certaines choses pour moi […] ». Elle évoque de façon très détaillée le souvenir de son premier rendez-vous avec le jeune Mulvey, mais elle a du mal à se rappeler son prénom : « Il m’appelait Molly chérie quel était son petit nom Jack Joe Harry Mulvey peut-être oui en effet il était lieutenant […]. » Ses associations de pensées vagabondes vont de lui à elle se coiffant pour rire de sa casquette d’uniforme, à un vieil évêque discourant de la haute mission des femmes et « sur les jeunes filles qui montent maintenant à bicyclette et portent des casquettes et des bloomers les culottes bouffantes de la femme fin de siècle Dieu lui accorde plus de bon sens et à moi plus d’argent bloomers on dirait qu’on les a appelés comme ça à cause de lui je n’aurais jamais cru que ce

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    Tags:
    Classique, Fiction, Littérature, Roman
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