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    2. Ulysses
    3. Chapitre 163
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    et modifiés, et Bloom à son tour traça les caractères hébraïques gimel, aleph, daleth et (en l’absence de mem) un coph de substitution, expliquant leurs valeurs arithmétiques en tant que nombres ordinaux et cardinaux, videlicet, 3,1, 4, et 100.

    La connaissance que tous deux avaient de chacune de ces langues, la morte et la ranimée, était-elle théorique ou pratique ?

    Théorique, car confinée à certaines règles grammaticales de morphologie et de syntaxe et excluant pratiquement le vocabulaire.

    Quels points de rencontre existaient entre ces langues et entre les peuples qui les parlaient ?

    La présence de sons gutturaux, d’aspirations diacritiques, de lettres épenthétiques et serviles dans les deux langues : leur antiquité, toutes deux ayant été enseignées dans la plaine de Schinear 242 ans après le déluge dans le séminaire fondé par Fenius Farsaigh, descendant de Noé, progéniteur d’Israël, et ascendant d’Héber et d’Heremon, progéniteurs de l’Irlande40 : leurs littératures archéologiques, généalogiques, hagiographiques, exégétiques, homilétiques, toponomastiques, historiques et religieuses comprenant les textes des rabbins et des culdees, la Torah, le Talmud, (Mischna et Gemara), la Massore, le Pentateuque, Le Livre de la Vache brune, le Livre de Ballymote, la Guirlande de Howth, le Livre de Kells41 : leurs dispersion, persécution, survie et renaissance : l’isolement de leurs rites synagogiques et ecclésiastiques dans le ghetto (S. Mary’s Abbey42) et dans la maison-Dieu (la taverne d’Adam et Ève43) : la proscription de leurs costumes nationaux par des lois pénales et des décrets sur l’habillement des juifs : la restauration de Sion en Chanah David44 et la possibilité de l’autonomie politique ou d’une dévolution pour l’Irlande45.

    Quelle antienne Bloom psalmodia-t-il partiellement pour anticiper cet accomplissement multiple, ethniquement irréductible ?

    Kolod balejwaw pnimah

    Nefesch, jehudi, homijah46

    Pourquoi la psalmodie s’arrêta-t-elle à la conclusion de ce premier distique ?

    En raison d’une mnémotechnie déficiente.

    Comment le chantre compensa-t-il cette faiblesse ?

    Par une version périphrastique du texte général.

    Dans quelle étude commune leurs réflexions mutuelles fusionnèrent-elles ?

    La simplification croissante que l’on peut constater depuis les hiéroglyphes épigraphiques égyptiens jusqu’aux alphabets grecs et romains ainsi que l’anticipation de la sténographie moderne et du code télégraphique dans les inscriptions cunéiformes (sémitiques) et l’écriture virgulaire quinquécostale de l’ogham47 (celtique).

    L’invité accéda-t-il à la requête de son hôte ?

    Doublement, en apposant sa signature en caractères irlandais et romains48.

    Quelle était la sensation auditive de Stephen ?

    Il entendait dans une mélodie profonde, ancienne, masculine, peu familière l’accumulation du passé.

    Quelle était la sensation visuelle de Bloom ?

    Il voyait dans une forme vive, jeune, masculine, familière la prédestination d’un avenir.

    Quelles étaient, chez Stephen et chez Bloom, les quasisensations volitionnelles quasisimultanées d’identités dissimulées ?

    Visuellement, chez Stephen : La figure traditionnelle de l’hypostase, décrite par Johannes Damascenus, Lentulus Romanus et Epiphanius Monachus49 comme leucodermique, sesquipédalien50, avec une chevelure vinsombre51.

    Auditivement, chez Bloom : Le ton traditionnel de l’extase de la catastrophe.

    Quelles carrières futures auraient été possibles pour Bloom dans le passé et selon quels modèles ?

    Dans l’église, romaine, anglicane ou nonconformiste : modèles, le très révérend John Conmee S.J., le révérend T. Salmon, D.D., président de Trinity college, le Dr Alexander J. Dowie. Au barreau, anglais ou irlandais : modèles, Seymour Bushe, K.C., Rufus Isaacs52, K.C. Sur la scène, moderne ou shakespearienne : modèles, Charles Wyndham53, grand comédien, Osmond Tearle († 1901), interprète de Shakespeare.

    L’hôte incita-t-il son invité à psalmodier d’une voix modulée une étrange légende sur un thème connexe ?

    De façon rassurante, l’endroit où ils étaient, où personne ne pouvait les entendre parler, étant retiré, rassurés, les boissons décodées, permettant le sédiment résiduel légèrementsolide d’un mélange mécanique, eau plus sucre plus crème plus cacao, ayant été consommées.

    Récitez la première (majeure) partie de cette légende psalmodiée.

    Petit Harry Hughes et tous ses camarades

    Sortirent jouer en brigade.

    Et la toute première balle qu’Harry Hugues lança

    Fut pour le juif sur sa palissade.

    Et la deuxième balle qu’Harry Hugues lança

    Brisa les vitres du juif en façade54.

    Comment le fils de Rudolph reçut-il cette première partie ?

    Sans réserve. Souriant, un juif, il l’écouta avec plaisir et vit la fenêtre intacte de la cuisine.

    Récitez la seconde (mineure) partie de la légende.

    Alors sortit la fille du juif

    Toute de vert vêtue.

    « Reviens, reviens, mignon petit garçon,

    Jouer à la balle, veux-tu ? »

    « Non, jamais, je ne veux pas revenir

    Sans mes amis, c’est défendu.

    Car si mon maître le savait

    Je crois que je serais battu. »

    Elle le saisit par sa main blanc de lys

    Et l’entraîna à son insu

    Vers la maison, dans une pièce,

    Où il ne serait pas entendu.

    Elle sortit un canif de sa poche

    Et sa petite tête elle coupa.

    Il ne jouera plus à la balle

    Car il est dans l’au-delà.

    Comment le père de Millicent reçut-il cette deuxième partie ?

    Avec réserves. Sans sourire, il entendit et vit avec étonnement une fille de juif, toute de vert vêtue.

    Condensez le commentaire de Stephen.

    L’un d’entre tous, le moindre d’entre tous, est la victime prédestinée. Une fois par inadvertance, deux fois à dessein, il défie sa destinée. Elle vient quand il est abandonné et le défie alors qu’il résiste, et, sous la forme d’une apparition d’espoir et de jeunesse, le maintient soumis. Elle le conduit dans une étrange habitation, dans un appartement secret et infidèle, et là, implacable, elle l’immole, consentant.

    Pourquoi l’hôte (victime prédestinée) était-il triste ?

    Il souhaitait que l’histoire d’un acte soit contée d’un acte non de son fait soit par lui non contée.

    Pourquoi l’hôte (à contrecœur, soumis) était-il immobile ?

    Conformément à la loi de la conservation de l’énergie.

    Pourquoi l’hôte (infidèle secret) était-il silencieux ?

    Il pesait la possibilité de preuves pour et contre le meurtre rituel : les incitations de la hiérarchie, la superstition de la populace, la propagation de la rumeur par fractions continues de véridicité, l’envie d’opulence, l’influence des représailles, la réapparition sporadique de délinquance atavique, les circonstances atténuantes du fanatisme, de la suggestion hypnotique et du somnambulisme.

    De ces troubles mentaux ou physiques, desquels (si tant est qu’il y en ait) n’était-il pas complètement à l’abri ?

    De la suggestion hypnotique : une fois, s’étant réveillé, il n’avait pas reconnu sa chambre à coucher : plus d’une fois, s’étant réveillé, il avait été pendant un temps indéfini incapable de bouger ou de produire un son. Du somnambulisme : une fois, endormi, son corps s’était levé, s’était allongé par terre et avait rampé en direction d’un feu sans chaleur et là, ayant atteint sa destination, pelotonné, non réchauffé, en vêtements de nuit, était resté allongé, endormi.

    Ce dernier phénomène, ou tout autre de nature semblable, s’était-il produit chez un autre membre de sa famille ?

    Deux fois, à Holles street et à Ontario terrace, sa fille Millicent (Milly), à l’âge de 6 et 8 ans, avait proféré dans son sommeil une exclamation de terreur et avait répondu aux questions de deux silhouettes en vêtements de nuit par une expression absente et muette.

    Quels autres souvenirs enfantins avait-il d’elle ?

    1er juin 1889. Un nouveau-né dolent de sexe féminin pleurant afin de provoquer et de diminuer la congestion. Une enfant renommée Petit Chausson elle suffoque sous le choc et disloque sa cagnotte : compte ses trois boutons liards en liberté, un, dieu, tloi : une poupée, un garçon, un marin elle rejette : blonde, née de deux bruns, elle avait une ascendance blonde, lointaine, une violation, Herr Hauptmann Hainau55, armée autrichienne, proche, une hallucination, lieutenant Mulvey, marine britannique.

    Quels étaient les traits endémiques en présence ?

    Inversement la formation nasale et frontale dérivait d’une ligne généalogique directe qui, quoique interrompue, continuerait à des intervalles lointains jusqu’à des intervalles plus lointains jusqu’à ses intervalles les plus lointains.

    Quels souvenirs avait-il de son adolescence ?

    Elle relégua dans un coin cerceau et corde à sauter. À duke’s lawn, sollicitée par un visiteur anglais, elle refusa de lui permettre de prendre et d’emporter son image photographique (objection non précisée). Sur la South Circular road en compagnie d’Elsa Potter, suivie par un individu à l’aspect sinistre, elle descendit jusqu’au milieu de Stamer street avant de repartir abruptement dans l’autre sens (raison de ce changement non précisée). À la veille du 15e anniversaire de sa naissance elle écrivit une lettre depuis Mullingar, comté de Westmeath, où elle faisait une brève allusion à un étudiant de la localité (faculté et année non précisées).

    Cette première division, présageant une seconde division, affligea-t-elle Bloom ?

    Moins qu’il ne l’avait imaginé, plus qu’il ne l’avait espéré.

    De quel deuxième départ fut-il semblablement conscient, à la même époque, bien que différemment ?

    La disparition temporaire de sa chatte.

    Pourquoi semblablement, pourquoi différemment ?

    Semblablement, parce qu’animées par un objectif secret la quête d’un nouveau mâle (étudiant de Mullingar) ou d’un simple vulnéraire (valériane). Différemment, du fait de différents retours possibles vers les habitants ou vers l’habitation.

    Sous d’autres aspects, leurs différences étaient-elles semblables ?

    En ce qui concerne la passivité, l’économie, l’instinct de la tradition, l’inattendu.

    Comme ?

    Au sens où se penchant elle tendait vers lui sa chevelure blonde afin qu’il y noue un ruban (cf. chatte arquantlecou). En outre, sur la surface libre du lac de Stephen’s green au milieu des reflets inversés d’arbres son crachat non commenté, décrivant des cercles concentriques d’anneaux d’eau, indiquait par la persistance de sa permanence la position d’un poisson somnolent prostré (cf. chatte observantsouris). Ou encore, afin de se souvenir de la date, des combattants, de l’issue et des conséquences d’une célèbre action militaire, elle tirait sur une tresse de ses cheveux (cf. chatte lavant-son-oreille). Également, Millinotte, elle avait rêvé qu’elle avait eu une conversation nonprononcée et nonsouvenue avec un cheval dont le nom était Joseph à qui (auquel) elle avait offert un grand verre de limonade qu’il (Joseph) avait paru accepter (cf. chatte rêvant-devant-l’âtre). Donc, en ce qui concerne la passivité, l’économie, l’instinct de la tradition, l’inattendu, leurs différences étaient semblables.

    De quelle façon s’était-il servi de présents (1) une chouette, (2) une pendule), offerts comme augures matrimoniaux, pour l’intéresser et l’instruire ?

    Comme leçons de choses pour expliquer : 1) la nature et les mœurs des animaux ovipares,

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