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    2. Ulysses
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    JAMES JOYCE

    ULYSSE

    Nouvelle traduction

    sous la direction de Jacques Aubert

    e-dition augmentée des cours de

    Vladimir Nabokov

    et d’une lecture de Victor-Lévy Beaulieu

    GALLIMARD

    * * *

    Éd. Numérique Atelier Panik

    TITRE ORIGINAL :

    Ulysses

    © Succession James Joyce, 1936.

    Édition dérivée de la Bibliothèque de la Pléiade

    pour les notes et l’appareil critique

    . © Éditions Gallimard, 2004 pour la traduction française

    traduction et appareil critique révisés en 2013

    . © Éditions Gallimard, 2013 pour la préface et la postface. © Bouquins/Robert Laffont, 2010 pour les leçons de V.Nabokov. © Éditions du Boréal, 2010 pour la lecture de V.L.Beaulieu.

    4ème DE COUV’

    Le 16 juin 1904, à Dublin. À partir des déambulations, élucubrations, rencontres et solitudes de trois personnages, Leopold Bloom, Stephen Dedalus et Molly Bloom, Joyce récrit l’Odyssée d’Homère. L’architecture d’Ulysse est un incroyable tissage de correspondances : le roman foisonne d’échos internes, de réminiscences, de choses vues et entendues, digérées et métamorphosées. En même temps que Proust, Joyce écrit le grand roman de la mémoire et de l’identité instable. Dans ce livre qui tient de l’encyclopédie et de la comédie humaine, l’auteur convoque tous les styles, tous les tons – y compris comique –, du monologue intérieur au dialogue théâtral. La lecture d’Ulysse est de ces expériences déterminantes qui changent notre perception du roman comme notre vision du monde.

    Cette édition reprend la nouvelle traduction de l’œuvre (par une équipe de onze traducteurs sous la direction de Jacques Aubert) et l’appareil critique de la Bibliothèque de la Pléiade, revu et mis à jour. Elle s’adresse à tous ceux qui ont toujours voulu lire Ulysse sans jamais franchir le pas ! Cette édition de près de 1600 pages comprend notamment une notice pour chacun des 18 épisodes du roman, 200 pages de notes, des schémas explicatifs de la logique interne à chaque épisode, des plans de Dublin pour situer les déambulations des personnages et un index des lieux, des personnages et des phrases récurrentes du roman.

    Trad. de l’anglais (Irlande) par Stuart Gilbert, Valery Larbaud, Auguste Morel, Jacques Aubert, Pascal Bataillard, Michel Cusin, Sylvie Doizelet, Patrick Drevet, Bernard Hoepffner, Tiphaine Samoyault et Marie-Danièle Vors. Édition publiée sous la direction de Jacques Aubert. Nouvelle édition en 2013

    TABLE DES MATIÈRES

    PRÉFACE

    NOTE SUR L’ÉDITION PAPIER

    NOTE SUR L’ÉDITION NUMÉRIQUE

    LISTE DES TRADUCTEURS

    I – [La Télémachie] [01 — Télémaque]

    [02 — Nestor]

    [03 — Protée]

    II – [L’Odyssée] [04 — Calypso]

    [05 — Les Lotophages]

    [06 — Hadès]

    [07 — Éole]

    [08 — Les Lestrygons]

    [09 — Charybde et Scylla]

    [10 — Les Rochers Errants]

    [11 — Les Sirènes]

    [12 — Les Cyclopes]

    [13 — Nausicaa]

    [14 — Les Rochers Errants]

    [15 — Circé]

    III – [Le Nostos] [16 — Eumée]

    [17 — Ithaque]

    [18 — Pénélope]

    POSTFACE Écrire après Joyce…

    CHRONOLOGIE

    NOTICES NOTICE SUR L’HISTOIRE DU TEXTE Notice Gallimard (2013)

    Cours de Vladimir Nabokov James Joyce – Ulysse (1922)

    I. TÉLÉMAQUE Notice Gallimard (2013)

    La lecture de Victor-Lévy Beaulieu [VLB] (2006)

    La lecture de Nabokov

    II. NESTOR Notice Gallimard (2013)

    La lecture de Nabokov

    III. PROTÉE Notice Gallimard (2013)

    La lecture de Nabokov

    IV. CALYPSO Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    V. LES LOTOPHAGES Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    VI. HADÈS Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    VII. ÉOLE Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    VIII. LES LESTRYGONS Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    IX. CHARYBDE ET SCYLLA Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    X. LES ROCHERS ERRANTS Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    la lecture de Nabokov

    XI. LES SIRÈNES Notice Gallimard (2013)

    Lecture de VLB

    La lecture de Nabokov

    XII. LE CYCLOPE Notice Gallimard (2013)

    Lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    XIII. NAUSICAA Notice Gallimard (2013)

    Nausicaa

    La lecture de Nabokov

    XIV. LES BŒUFS DU SOLEIL Notice Gallimard (2013)

    Lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    XV. CIRCÉ Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    XVI. EUMÉE Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    XVII. ITHAQUE Notice Gallimard (2013)

    La Lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    XVIII. PÉNÉLOPE Notice Gallimard (2013)

    La lecture de VLB (2006)

    La lecture de Nabokov

    DOSSIER SOLLERS – JOYCE, TOUJOURS

    ZWEIG – NOTES SUR ULYSSE DE JOYCE (1924)

    NOTES TEST POUR LES NOTES

    Notes de la préface

    I. TÉLÉMAQUE

    II. NESTOR

    III. PROTÉE

    IV. CALYPSO

    V. LES LOTOPHAGES

    VI. HADÈS

    VII. ÉOLE

    VIII. LES LESTRYGONS

    IX. CHARYBDE ET SCYLLA

    X. LES ROCHERS ERRANTS

    XI. LES SIRÈNES

    XII. LE CYCLOPE

    XIII. NAUSICAA

    XIV. LES BŒUFS DU SOLEIL

    CIRCÉ

    XVI. EUMÉE

    XVII. ITHAQUE

    XVIII. PÉNÉLOPE

    BIBLIOGRAPHIE DE JAMES JOYCE

    PRÉFACE

    L’opinion couramment admise est qu’Ulysse est un ouvrage ardu. Certains le qualifient même d’illisible. Pourtant, à écouter le témoignage de tels lecteurs, il semble qu’il s’agisse d’autre chose : le rejet qu’il suscite prend la forme d’un abandon au bout de quelques épisodes. Joyce aurait dérouté le lecteur, qui ne le suit plus dans son cheminement, comme si tous deux rejouaient à leur manière, dans les lettres, l’aventure du héros éponyme, dont la route ne cesse de bifurquer au gré de son commerce, heureux ou malheureux, avec les Dieux. Seulement, ce n’est pas Homère, à la suite de son héros, qui est ici en cause dans cette constante « sortie de route », mais James Joyce, et son écriture même.

    Unité ?

    Passé le titre, dans les premiers épisodes, une certaine continuité s’installe avec le personnage de Stephen Dedalus, et une action, sinon une intrigue, paraît se nouer autour de son départ annoncé. Mais dès le quatrième épisode, Stephen Dedalus cède la place au couple Leopold-Molly Bloom, avant de se dissoudre, en quelque sorte, dans un paysage de Dublin animé par ses habitants. À défaut d’une unité action, une action portée par des personnages occupant la scène, un lieu au moins se dessine, la ville capitale de l’Irlande, ainsi qu’une unité de temps, marquée peu à peu par les repères d’une journée rythmée par les tâches, les rencontres et autres menus événements du quotidien. Il est à noter que, conformément à l’enseignement de la Poétique d’Aristote, où il n’est nulle part question de l’unité de lieu, celle-ci est une construction qui se déduit de l’unité de temps : c’est ainsi, à travers les rythmes du quotidien, que se (re) construit peu à peu le Dublin de Joyce qui, loin d’être décrit de manière réaliste, se trouve en suspension dans le discours, dans la trame romanesque.

    Là encore, une certaine cohérence s’organise, sans pourtant enchaîner notre attention. Ce n’est pas un hasard si Joyce ne parle jamais de chapitres, mais toujours d’épisodes : la révision de son Portrait de l’artiste en jeune homme avait précisément consisté à éliminer tout ce qui pouvait, grâce à des transitions, instaurer l’unité d’un discours. Et c’est au fond la même idée qu’il reprend et élargit lorsque, dès l’épisode de Nestor, il décrit l’Histoire comme un « cauchemar » dont il voudrait s’éveiller. Il s’agit au fond, pour lui, au lieu d’être la victime passive d’un discours insupportable parce que impossible, de revenir à la vie en donnant voix au langage. N’est-ce pas ce qu’il avait assigné pour tâche à l’Artiste, dans son premier petit « Portrait de l’artiste » : réhabiliter « la doctrine vivante de la Poétique1 » ? C’est ce qu’il va tenter de réaliser dans Ulysse, par un travail qu’il conduit épisode par épisode, à partir de ce qu’il est convenu d’appeler le monologue intérieur, visant à redonner une vie poétique à la langue qui constitue le sujet humain. Mais cette question nécessite que soit clarifiée une inflexion majeure, et d’une certaine manière scandaleuse, qui s’impose très vite au lecteur le moins attentif.

    De l’autobiographie à la fiction

    Il n’est pas abusif, on le verra, de dater du séjour à Rome, en 1906-1907, le début de cette inflexion majeure, encore qu’inchoative, obscure sans doute à l’auteur lui-même : l’avènement de Leopold Bloom, personnage de fiction surgissant au quatrième épisode pour supplanter de façon quasi définitive le personnage ouvertement autobiographique qui a jusque-là occupé la scène.

    Il est avéré que M. Bloom a quelques traits majeurs d’un certain Mr Hunter, citoyen de Dublin : judéité, difficultés conjugales. Mais l’important est que, par rapport à Stephen Dedalus, il est d’ordre fantasmatique, et construit selon les règles d’un scénario, non pas posé a priori, mais se dessinant peu à peu sous nos yeux au long de ses déambulations et de ses propos. Fantasmatique, il l’est d’ailleurs au second degré, en quelque sorte, puisqu’il est juif avant tout dans le regard de ses concitoyens, ne l’étant pas tout à fait au regard de la généalogie. De même, cocu, l’est-il vraiment, ce 16 juin 1904, avant la rencontre de Molly et de Boylan ? La liste des amants de la première est avant tout celle des hommes qui l’ont désirée : de la sorte, elle n’est adultère qu’au sens large, celui que définissent les Écritures. Quant à sa judéité, il faudrait d’abord avoir de sa filiation une idée plus fiable que celle fournie par le roman.

    Un effet essentiel de l’intrusion de Leopold Bloom dans l’œuvre, c’est la généralisation du principe de fiction sous des formes inédites. Même lorsque Joyce met à profit telle ou telle épiphanie, ce n’est pas à des fins peu ou prou autobiographiques ; elles s’insèrent dans un développement textuel tout autre. En revanche, dans le sillage des Bloom, de leurs souvenirs et autres vagabondages mentaux, de leurs rencontres, vient proliférer, souvent dans la confusion et le malentendu, tout le petit monde qui anime Dublin, lui donne son âme. On dira que c’est souvent celui des Dublinois, mais cette fois-ci en liberté, et non assujetti à un projet de critique sociale. Leur présence est inséparable de leur discours, de leur verbe, jusqu’aux tics de parole. Ils sont de la sorte immergés et diffusés dans le texte, sans que la reprise de ces paroles soit toujours identifiable et assignable à leur personne.

    Quant à Molly Bloom, son monologue a, entre autres fonctions, celle de représenter, de résumer, et d’incarner, comme en un paradigme, cette dimension de la fiction : son extension au-delà de la Cité, la fiction par excellence qu’est la Femme, au-delà de tous

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    Tags:
    Classique, Fiction, Littérature, Roman
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