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    2. Portrait de l'artiste en jeune homme
    3. Chapitre 75
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    V. 6-10 : « Christ ne s’est point arrogé la gloire d’être souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : “ Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ”, comme il lui dit encore dans un autre endroit : “ Tu es sacrificateur éternellement selon l’ordre de Melchisédech. ” C’est lui qui, au jour de sa chair, ayant présenté des prières et des supplications accompagnées de grands cris et de larmes, à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé pour sa piété, a appris, tout Fils qu’il est, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et qui, exalté, est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent, Dieu l’ayant proclamé “ souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédech ”. » Nous retrouvons donc, derrière cette allusion anodine qui pourrait être considérée comme un pur effet de style, l’image du Christ, et le problème du Fils : de son engendrement, de son obéissance et de son pouvoir. Voir les notes conjointes au « Portrait de l’artiste » (1904).

    27. « Prêtre pour l’éternité. »

    28. Findlater : église presbytérienne située tout en haut de Parnell Square (jadis Rutland Square), c’est-à-dire dans le prolongement de Great Denmark Street, où se trouve Belvedere College. Voir p. 358 et n. 325.

    29. Lantern jaws… Foxy Campbell… Voir Ulysse, p. 42 : « Têtes chevalines. Temple, Buck Mulligan, Foxy Campbell, lames de couteaux. » Un père Richard Campbell, S. J., enseignait à Belvedere College.

    30. Voir n. 20.

    31. Le domicile de la famille Joyce, Millbourne Lane, a Drumcondra, dans le nord de Dublin, était proche de la Tolka.

    32. Voir ch. 5, n. 18, et Stephen le Héros, Pléiade, p. 467.

    33. Fallon : le seul élève de Belvedere College identifié. Voir Sheehy, May It Please the Court, Dublin, P. J. Fallon, 1951, p. 22.

    34. Souvent dans la nuit calme

    Avant d’être mis aux fers du sommeil

    Le cher souvenir apporte la lumière

    D’autres jours autour de moi ;

    Les sourires, les larmes des années d’enfance,

    Les mots d’amour jadis prononcés,

    Les yeux qui brillaient, maintenant éteints et en allés,

    Les cœurs joyeux maintenant brisés.

    Quand je me souviens des amis de si près liés,

    Que j’ai vus autour de moi tomber,

    Comme feuilles par temps d’hiver,

    Je me sens pareil à celui qui entre

    Solitaire dans la salle du banquet déserte,

    Aux lumières enfuies, aux guirlandes mortes,

    Que tous ses compagnons ont quittée

    (Thomas Moore, qu’on retrouvera p. 267)

    L’image finale apparaît dans « Arabie » et dans « Un cas douloureux », Dublinois, Pléiade, p. 132-133 et 209-210.

    35. Citation tirée de The Grammar of Assent, ouvrage auquel James Joyce fait allusion au début du « Portrait de l’artiste » (1904) : voir ci-dessus n. 4. James Atherton a fait observer que toutes les citations de Newman données par Joyce dans notre roman se trouvent dans une anthologie, Characteristics from the Writings of John Henry Newman, par William S. Lilly, Londres, 1875. Newman y fiait l’éloge des écrivains classiques, dont les passages reviennent à l’esprit du lecteur après des années, et s’imposent à lui : « Il en vient à comprendre comment il se fait que des vers, la naissance de quelque matinée ou soirée, dans le décor d’une fête ionienne, ou parmi les collines Sabines, ont duré génération après génération, pendant des milliers d’années, exerçant un pouvoir sur l’esprit, et un charme, avec lesquels la littérature courante de son temps, en dépit de tous ses avantages évidents, est absolument incapable de rivaliser. Peut-être est-ce pourquoi le Moyen Âge a vu en Virgile un poète et un magicien ; ses expressions et ses mots isolés, ses semi-vers pathétiques, exprimant, comme la voix de la Nature elle-même, cette souffrance et cette lassitude, mais aussi l’espoir de choses meilleures, que ses enfants de tout temps ont éprouvé. » Il est curieux de constater que ce passage, et les dix lignes qui le précèdent, est cité, et scandé, dans l’ouvrage de George Saintsbury, A History of English Prose Rhythm, Macmillan & Co, Londres, 1912, p. 388-389, qui donne Newman pour l’un des plus grands maîtres en prose que le monde ait jamais connus : le livre de Saintsbury se trouvait dans la bibliothèque de James Joyce à Trieste et fut utilisé dans la composition d’Ulysse.

    36. Patrick Byron, family grocer, wine and spirit merchant, 43-44 Ballybough Road, près de Fairview Park.

    37. Clontarf Chapel, 11 Fairview Strand.

    38. Joyce termina ses études secondaires à Belvedere College en juin 1898 et entra à University College, Dublin, en septembre de la même année.

    39. North Bull Island, île située au nord de l’embouchure de la Liffey. Sa partie sud se trouve en face du quartier de Clontarf, dont le nom signifie « le champ du taureau » (bull signifie également « taureau », en anglais). Dans Stephen le Héros, Pléiade, p. 456 et 530, c’est le lieu de baignade favori de Stephen et Maurice Dedalus. Il faut aussi se souvenir que Clontarf est un haut lieu de l’histoire d’Irlande : c’est là que le roi Brian Boru, en battant les Scandinaves en 1014, mit fin à leur domination sur le pays.

    40. Dans Stephen le Héros, Pléiade, p. 441-442, cette hostilité n’est pas silencieuse.

    41. Guardian, le mot employé ici signifie également « tuteur » (d’un orphelin).

    42. J. H. Newman, The Idea of a University (Longmans, Green & Co 1902 ; la première édition est de 1873, mais elle-même rassemble des conférences prononcées antérieurement), p. 14. Contre ceux qui restent réservés devant l’idée d’une Université catholique qu’il s’efforce de défendre, Newman avance la décision qu’a prise le Saint-Siège et évoque en conclusion l’image de l’Apôtre, dont la sagesse a traversé les siècles : « Quels cheveux y a-t-il sur la tête de Judah, dont la jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle, dont les pieds sont semblables aux pieds des biches, et au-dessous des bras Éternels [Deutéronome, XXIII, 27] ? » Newman avait été, en 1854, le premier recteur de l’Université catholique de Dublin. On peut rapprocher l’image des biches de celle du cerf dans le « Portrait de l’artiste » (1904), ci-dessus n. 11.

    43. Dollymount : quartier situé légèrement au nord-est de Clontarf, le long de la côte.

    44. On trouvera dans Stephen le Héros, Pléiade, p. 345 et 378, des éclaircissements sur ce thesaurus, et sur la manière dont il le constituait. Voir également ci-dessous ch. 5, n. 13.

    45. J. Atherton a découvert qu’il s’agit d’une citation empruntée au livre de Hugh Miller, The Testimony of the Rocks [Le Témoignage des rochers], Édimbourg, 1869, p. 237. Miller y joue avec l’idée d’une épopée qui réconcilierait les deux récits, biblique et géologique, de la Création ; il décrit ici l’apparition du premier homme, par « un jour de nuages pommelés flottant sur la brise [Miller a breezeborne là où Joyce a seaborne] […] lorsque les vagues altières de l’Océan eurent été apaisées » et que le démon vint s’adresser au « trait le plus noble de cette créature formée depuis peu », son désir de connaissance. Miller oppose cet homme à la « créature dégénérée que sont devenus plus tard certains hommes comme les descendants des Irlandais expulsés d’Armagh et de Down […et] exposés aux pires effets de la faim et de l’ignorance, ces deux grands facteurs d’abrutissement de la race humaine ». Il semblerait que la phrase de Miller soit revenue à l’esprit de Stephen lorsqu’il a croisé la troupe des Frères…

    46. Voir Huysmans, À rebours, Folio, p. 124, et plus généralement le chap. III.

    47. Fabric : aussi bien « structure » qu’ « édifice » ou « tissu ».

    48. La septième ville de la Chrétienté : cette expression fut appliquée à Dublin pendant le Moyen Âge.

    49. Thingmote : le Conseil politique des conquérants danois de Dublin. De thing, « assemblée ». Il est curieux de constater que, bon nombre d’années plus tard, Joyce lui-même parodiera ces lignes dans Finnegans Wake (éd. cit., p. 53, lignes 1-6) : It scenes like a landescape from Wildu Picturescu or some seem on some dimb Arras, dumb as Mums mutyness, this mimage of the seventyseventh kusin of kristansen is odable to os across the wineless Ere no oedor nor mere eerie nor liss potent of suggestion than in the tales of the tingmount (Prigged !).

    50. Le Dédale : cette tournure (article défini avec majuscule à l’initiale, suivi du patronyme) est l’appellation traditionnelle et encore en usage aujourd’hui des chefs de clan irlandais.

    51. I’ll give you a stuff in the kisser for yourself. Tournure populaire irlandaise. Stuff et kisser ont des connotations sexuelles.

    52. Expression reprise dans Ulysse, p. 206 et 409. Comme l’expression suivante, elle désigne le bœuf couronné (en vue du sacrifice) ; si l’on considère les emplois divers qui sont faits de ces termes chez les auteurs classiques, on constate que stephanephoros est plutôt du côté de l’institution, du sacerdoce, de la pédagogie, du rite, et stephanoumenos du côté de la poésie, du plaisir, du chant.

    53. Voir ch. 1, n. 42.

    54. Le promontoire de Howth commande, au nord, l’entrée de la baie de Dublin. La scène qui suit a été brièvement évoquée dans le « Portrait de l’artiste » (1904), p. 36, et dans Stephen le Héros, Pléiade, p. 530.

    55. Cf. Ulysse, éd. cit., p. 52, où Stephen Dedalus se promène sur la plage de Sandymount : « Du lac de Cock l’eau fluait à force en longs lassos, recouvrait l’or vert des îlots de sable, s’enflait et fluait. Mon bâton va être emporté par le flot. Attendons. Non, le flot passe, passe en se courrouçant contre les roches basses, tourbillonne et passe […] / Sous l’influence du flux il voyait les algues convulsées s’élever avec langueur, balancer les bras qui éludent quand leurs cotillons

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