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    2. Portrait de l'artiste en jeune homme
    3. Chapitre 73
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    New York, Bums and Oates, 1849, Discourses XVII and XVIII. Le premier d’entre eux est cité à deux reprises ci-dessous et, un peu plus loin, p. 183 et 213. Mais ces titres ne sont que des échos de l’ouvrage de saint Alphonse de Liguori, 1696-1787, publié en 1750, dont il existe une traduction française de 1887 (Les Gloires de Marie, Desclée de Brouwer et Cie. T. I. : Explication du Salve Regina. T. II : Discours sur les principales fêtes de dévotion en son honneur). Saint Alphonse de Liguori est mentionné p. 231 à propos des dévotions au Saint-Sacrement.

    10. « J’ai grandi comme le cèdre du Liban, comme le cyprès sur le mont Hermon. J’ai grandi comme le palmier d’Engaddi, comme les plants de roses de Jéricho, comme un olivier magnifique dans la plaine, j’ai grandi comme un platane [abreuvée par l’eau des rues]. Comme la cinnamome et l’aspalathe j’ai donné du parfum, comme une myrrhe de choix j’ai embaumé » (Ecclésiastique, XXIV, 17-20 ; traduction Dom Hilaire Duesberg et Paul Auvray, Paris, éd. du Cerf, 1958, p. 112). James Atherton fait observer que le texte latin contient plusieurs fautes d’orthographe : Libanon au lieu de Libano, Gades au lieu de Codes, uliva au lieu de oliva ; il ne devrait pas y avoir et devant quasi myrrha. Ces erreurs sont curieuses, car elles figurent sur le manuscrit original de la National Library of Ireland, alors que Joyce, qui passait d’ailleurs pour un bon latiniste, prit bien soin de corriger une faute d’impression (plantanus pour platanus). Ce texte est la troisième lectio du petit office. Saint Alphonse de Liguori, fidèle à son habitude, interprète les images : « Le platane a des feuilles qui font bouclier, et montre que Marie défend ceux qui se réfugient près d’elle […] tout comme les voyageurs prennent refuge sous ses branches contre le soleil et la pluie, de même les hommes se réfugient sous le manteau de Marie. »

    11. Épître de saint Jacques, II, 10 : « Quiconque […] aura observé toute la loi, s’il vient à faillir en un seul point, est coupable de tous. »

    12. C’est sur les indications de Michael Healy, oncle de Nora Barnacle, qu’il arrêta le texte que nous pouvons lire : « Je ne sais plus si je vous ai remercié d’avoir vérifié la citation concernant notre excellent ami Bombados. Si je ne l’ai pas fait, acceptez maintenant mes remerciements. Je la corrigerai sur les épreuves – si jamais j’en vois une » (lettre à Michael Healy, 2 novembre 1915, Lettres, éd. cit., t. I, p. 87). La source, probablement une pantomime de Dublin, n’a pas été identifiée.

    13. Épître de saint Jacques, II, 10 : « Quiconque […] aura observé toute la loi, s’il vient à faillir en un seul point, est coupable de tous. »

    14. Évangile selon saint Matthieu, V, 3 et 4.

    15. Ce nom de famille signifie littéralement « Sans loi ».

    16. Cela est surtout vrai de l’ascendance maternelle de saint François-Xavier. Il était le fils de Juan de Jasso, conseiller privé de Jean d’Albret, roi de Navarre, et de sa femme Maria de Azpilureta y Xavier ; c’est dans le château de sa mère, à Xavier, au pied des Pyrénées, qu’il naquit en 1506.

    17. En 1528-1529.

    18. Dans Ulysse, éd. cit., p. 595, mais de manière plus allusive, toute cette retraite est signalée comme un repère marquant de la vie de Stephen Dedalus : « À quelles visions du même ordre Stephen se prit-il à penser ? […] à sa mère Mary, femme de Simon Dedalus, dans la cuisine du numéro douze, North Richmond Street, le matin de la fête de saint François-Xavier en 1898. »

    19. Il s’agit de l’Ecclésiastique, et non de l’Ecclésiaste. La référence au verset est celle de la Bible de Douai-Reims.

    20. Selon Richard Ellmann, cette retraite fut prêchée par le P. James A. Cullen, de Belvedere. Le plan et le contenu des sermons sont tout naturellement inspirés de la tradition jésuite élaborée depuis le XVIe siècle. James R. Thrane (James Joyce Miscellany, Third Series, Southern Illinois University Press, Carbondale, 1962) a montré la ressemblance particulière de ces pages de Joyce avec celles de la traduction anglaise (Hell Opened to Christians [l’Enfer ouvert aux chrétiens], 1715) de L’Inferno aperto al cristiano perché non v’entri : Considerazioni delle perte infernali proposte a meditarsi per evitarle, Bologne, 1688, du P. Giovanni Pietro Pinamonti, S. J., 1632-1703. On trouvera au début des notes conjointes au « Portrait de l’artiste » (1904) un plan esquissé de cette retraite.

    21. Évangile selon saint Marc, VIII, 36. Cette maxime, que saint Ignace aimait à répéter à saint François-Xavier, est utilisée par Stephen Dedalus dans Stephen le Héros, Pléiade, p. 333, en réponse à un ami de son oncle, trop bien installé dans une existence de pharisien. On la retrouvera ici même un peu plus loin, p. 196. Développée dans les sermons suivants, elle s’applique à merveille, suggère Stephen p. 275-280, aux jésuites eux-mêmes.

    22. Les phrases qui précèdent reprennent avec quelques modifications l’Apocalypse, VI, 12-14.

    23. Évangile selon saint Matthieu, XXV, 41. La citation sera reprise p. 194.

    24. Voir « Un roman religieux français », compte rendu par James Joyce du roman de Marcelle Tynaire La Maison du péché, Pléiade, p. 985.

    25. L’anecdote est rapportée par Samuel Johnson dans Lives of the English Poets [Vies des poètes anglais], I, Oxford University Press, 1906, p. 422-423. À Trieste, James Joyce avait cet ouvrage dans l’édition Tauchnitz de 1858. Il est intéressant de savoir qu’Addison était un partisan de Guillaume d’Orange, farouche et cruel adversaire des catholiques irlandais, et qu’il fut secrétaire du marquis de Wharton, Lord-lieutenant d’Irlande : les maîtres de Stephen Dedalus n’hésitent pas à donner en exemple, sur le plan moral, des adversaires politiques (voir également ch. 2, n. 21).

    26. Première Épître aux Corinthiens, XV, 55. James Joyce a inversé l’ordre des phrases, suivant en cela le poète anglais Alexander Pope, 1688-1744, qui, dans son Ode « Le chrétien mourant, à son âme », 1736, a lui aussi repris, pour en faire deux vers, les apostrophes de saint Paul. Cette présentation de la parole biblique sous le déguisement poétique est un effet voulu.

    27. Probablement Mountjoy Square.

    28. Reprise un peu plus étoffée d’un fragment de J. H. Newman déjà rencontré p. 169, et dont le texte complet sera donné p. 213.

    29. L’opposition entre « comme vous le savez » et « vous vous rappellerez » indique que la deuxième proposition n’exprime peut-être pas la doctrine enseignée au collège, et qu’elle formule une opinion du prédicateur, puisée chez quelque théologien récent ou aux sources anciennes, Honorius d’Autun ou saint Anselme. Elle s’accorde parfaitement avec le dogme élaboré depuis le IVe siècle et exposé de façon systématique par saint Thomas et Suarez, selon lequel la faute et la chute des anges sont antérieures à la création des hommes. Elle est, en revanche, en contradiction avec ce qu’évoque le deuxième vers de la « Villanelle » (ci-dessous p. 315), avec les conceptions des premiers siècles, tirées du Livre d’Énoch, selon lesquelles la chute des anges a résulté de la concupiscence qui les amena à s’unir aux filles des hommes, comme on peut le lire dans la Genèse si l’on considère que « les fils de Dieu » sont les anges et non, comme le décideront les théologiens catholiques, les fils de Seth.

    30. Cela ne semble pas être dans saint Anselme, mais se trouve en revanche dans le texte de Pinamonti cité en référence, n. 20.

    31. Cette notion sera reprise de manière plus explicite ch. 5, n. 73.

    32. Voir le « Carnet de Pola », deuxième série, Pléiade, p. 1591, où James Joyce joue sur le texte de saint Paul : « Fuyez le libertinage [fornication]. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps, tandis que le libertin pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous et qui vous vient de Dieu ? Que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix ? Glorifiez Dieu dans votre corps » (Première Épître aux Corinthiens, VI, 18-20).

    33. Citation reprise de la p. 181. Voir ch. 5, n. 277.

    34. Voir Stephen le Héros, Pléiade, p. 368.

    35. Chester Anderson rapproche cela de deux autres allusions à une excursion du côté de Malahide : le début du « Portrait de l’artiste » (1904) (n. 3) et Stephen le Héros, Pléiade, p. 461.

    36. Refugium peccatorum, écho des litanies de la Sainte Vierge.

    37. Les références renvoient le lecteur à la traduction dite de « Reims et Douai » (Nouveau Testament, 1582, Ancien Testament, 1609-1610) faite à l’intention des catholiques ; elle contient de nombreux latinismes. Les protestants anglo-saxons se réfèrent traditionnellement à la King James Bible, ou Authorized Version, 1611, qui a marqué de son empreinte la langue et la culture anglaises ; dans cette Bible, le psaume en question ici serait le trente et unième.

    38. Les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola ont été approuvés par le pape Paul III en 1548 et traduits de l’espagnol en français en 1619. Les sermons prêchés pendant cette retraite sont, dans une large mesure, fondés sur eux.

    39. Voir, ci-dessous n. 43.

    40. Voir p. 354 les remarques de Cranly à Stephen Dedalus.

    41. The sting of conscience. C’est la même notion que l’on retrouve, toujours associée à Stephen Dedalus, dans Ulysse (éd. cit., p. 19, 20, 186, 194, 203, 238), avec l’expression « morsure de l’en-soi », Agenbite of inwit. Celle-ci est la graphie modernisée de Ayenbite of inwyt, titre d’un traité moral de Dan Michel de Northgate, lui-même traduction (1340) de La

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