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    2. Portrait de l'artiste en jeune homme
    3. Chapitre 71
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    Fathers, publié en janvier 1882 (c’est-à-dire à la veille de la naissance de James Joyce). Le livre avait eu un succès considérable. En voici l’argument. Une pierre magique, rapportée des Indes, permet de transformer les êtres selon leurs vœux ; un père va se trouver, par imprudence, transformé en écolier, cependant que son fils, d’écolier devient grande personne. Mais cette transformation ne porte que sur leur apparence, non sur leur psychisme, leur intellect, etc. Joyce jouait le rôle du redoutable directeur, le Dr Grimstone. On retrouve dans le Portrait de l’artiste en jeune homme un certain nombre d’échos du roman, notamment de l’argot d’écolier : « en rogne », « en rage », etc. On peut aussi lire dans Ulysse, éd. cit., p. 493-494 : « Bloom (tic nerveux de la figure et des mains). C’est Gerald qui m’a convertie au culte du corset quand je jouais un rôle de femme au collège dans la pièce Vice Versa. C’est le cher Gerald. » Voir ci-dessous, p. 129, un travestissement du même ordre.

    45. En fait, sergeant-major correspondrait plutôt à « adjudant ». Les professeurs de gymnastique des collèges et des Public Schools, parfois chargés de la préparation militaire, sont souvent d’anciens sous-officiers.

    46. Un certain Daniel Tallon fut Lord-Maire de Dublin en 1899 et 1900. L’obséquiosité qui entoure ici Mme Tallon s’explique à merveille par sa parenté réelle ou imaginaire avec un tel notable.

    47. Le personnage de Héron est la synthèse de deux frères, condisciples de James Joyce à Belvedere College : Albrecht Connolly, le dandy, dont il garde la mise, et son frère Vincent, dont il reproduit les traits. L’incident qui l’oppose à Stephen devait initialement figurer dans le chapitre IX de Stephen le Héros (« février-juin 1893 ») ; voir les notes conjointes au « Portrait de l’artiste » (1904).

    48. ch. 1, n. 86.

    49. That eyeglass of his, où nous retrouvons le glass de la ch. 1, n. 5.

    50. Voir p. 124.

    51. Écrivains subversifs : cela reste vague. Il peut s’agir aussi bien de Nietzsche, de Karl Marx ou de Bakounine, que de Giordano Bruno, Leo Taxil ou Johann Most : autant d’auteurs que Joyce lut, c’est bien certain, sans que l’on sache toujours à quel moment, ni avec quels effets.

    52. Cela est développé dans Stephen le Héros, Pléiade, p. 342.

    53. Ce M. Tate apparaît déjà, fugitivement, au début de Stephen le Héros (Pléiade, p. 327). Il semble avoir eu pour modèle George Stanislaus Dempsey, professeur d’anglais de James Joyce à Belvedere. Le maître et l’élève devaient reprendre contact bon nombre d’années plus tard.

    54. Cf. dans Stephen le Héros (Pléiade, p. 506) les propos des « ambassadeurs » de l’Église : « N’était-ce pas la vanité pure et simple qui lui faisait rechercher la couronne d’épines de l’hérétique ? »

    55. Le septième domicile de la famille de James Joyce en 1894-1895 fut Millbourne Lane, Drumcondra, dans la banlieue nord de Dublin.

    56. Les œuvres de Frederick Marryat, 1792-1848, n’ont guère en effet qu’un intérêt documentaire ; elles ont pour thème essentiel la vie des gens de mer, à l’exception de Japhet in search of a Father [Japhet à la recherche d’un père], 1836, autobiographie d’un enfant trouvé, qui est le seul roman signalé dans l’œuvre de James Joyce (Ulysse, éd. cit., p. 21). Cependant, dans les lettres à son frère Stanislaus des 15 et 4 avril 1905, James met sa coquetterie à trouver Peter Simple, le roman le plus connu de l’auteur, plus captivant que Confidence de Henry James.

    57. Il est facile de constater, dans notre roman, une authentique admiration pour la prose de John Henry Newman, par exemple p. 246 et 248. Vingt ans plus tard (le 1er mai 1935), dans une lettre adressée à Harriet Shaw Weaver, Joyce écrivait encore : « Personne n’a jamais écrit en anglais une prose comparable à celle d’un petit pasteur anglican fatigant et insignifiant qui est ensuite devenu prince de la seule véritable Église » (Lettres, éd. cit., t. I, p. 457).

    58. Héron commet naturellement une bourde : un poème comme The Dream of Gerontius [Le Rêve de Gérontius], 1866, ou l’hymne « Lead, kindly light » [Conduis-nous, Lumière bienveillante], dont Joyce glisse un écho p. 160, no 2, sont célèbres.

    59. Avant de suivre Shelley et Blake, il apparaît bien que James Joyce eut une grande admiration pour Byron (Stanislaus Joyce, Le Gardien de mon frère, éd. cit., p. 117). Les traces en sont visibles encore dans Stephen le Héros, par exemple p. 341 (Pléiade) à propos de scansion. Sa bibliothèque de Trieste contenait d’ailleurs un exemplaire de la biographie du poète par John Cordy Jeafferson, The Real Lord Byron, Leipzig, Tauchnitz, 1883. Voir aussi n. 31.

    60. As Tyson was riding into Jerusalem

    He fell and hurt his Alec Kafoozelum.

    Parodie de la chanson humoristique Ka-Foozle-Um, dont l’héroïne éponyme, fille du Babah de Jérusalem, est à la fin étranglée par son père, en même temps que son amant.

    61. Homme immoral : rappelons que dans le cas de Byron, ce terme recouvre, en même temps que l’adultère, l’inceste : Byron eut une liaison avec sa demi-sœur Augusta Leigh, mariée et mère de trois enfants, dont il eut une fille, Medora. Ce thème reparaît plus loin, sans équivoque, p. 329. Dans des notes plus tardives, dans les années 1920, Joyce fera un rapprochement entre les couples que formèrent Chateaubriand et Lucile, Renan et Henriette.

    62. Stanislaus Joyce, Le Gardien de mon frère, éd. cit., p. 75 : « Même mon frère, en dépit de son calme et de son tempérament flegmatique, ne pouvait échapper à la jalousie agressive de ses camarades. Il n’a ni inventé, ni exagéré, dans le Portrait de l’artiste en jeune homme, la discussion sur Byron et l’hérésie, l’altercation avec trois de ses camarades. On dut le projeter violemment contre des fils de fer barbelés, car ma mère fut obligée de raccommoder ses vêtements déchirés pour qu’il pût aller à l’école le lendemain. Ce fut un des souvenirs désagréables de Millbourne Lane. » Il est significatif que cet incident se soit produit dans cette école dont les exigences culturelles étaient assez modestes.

    63. Le docteur Jacques Lacan a fourni une analyse remarquable de ce passage dans la séance du 11 mai 1976 de son séminaire Le Sinthome, centré d’ailleurs sur le Portrait de l’artiste en jeune homme : voir Ornicar ?, no 11, p. 6-7, et Joyce avec Lacan, op. cit.

    64. Un jésuite, Charles Doyle, était professeur de grammaire 3 à Belvedere en 1897.

    65. Héron, dont le nom fait surgir l’image d’un bec, dit : Will you tell Doyle with my best compliments that I damned his eyes ?, ce qui crée un écho avec la scène de la p. 46.

    66. Voir ch. 4, n. 20.

    67. On peut comparer utilement cette phrase avec la p. 417 (Pléiade) de Stephen le Héros.

    68. The Lily of Killarney. Air et opéra de Julius Benedict, 1862, basé sur le mélodrame de Dion Boucicault, The Colleen Bawn, 1850, lui-même tiré du roman de Gerald Griffin, The Collegians, 1829.

    69. Dans Stephen le Héros (Pléiade, n. 1, p. 413), mais dans un autre contexte, Stephen cherchait au contraire des silhouettes familières et familiales.

    70. Indication (volontairement ?) ambiguë, qui peut correspondre à deux rues différentes et éloignées : Great Georges Street, North, qui prend devant Belvedere College, mais est assez courte : c’est celle dans laquelle Stephen s’engage, et qu’il dépasse largement pour aboutir près des quais du fleuve. Great Georges Street, South, est beaucoup plus loin, de l’autre côté de la Liffey, près du château, castle, de Dublin. Joyce aimait jouer avec cette duplication des rues de Dublin autour de l’axe de la Liffey.

    71. The City Morgue, 3 Store Street.

    72. Lotts : ruelle proche de la Liffey.

    73. Voir ch. 4, n. 8.

    74. Kingsbridge : c’est-à-dire à la gare de Séan Heuston, sur la rive sud de la Liffey, presque en face de Phœnix Park. D’après le premier plan connu, cet épisode devait figurer au début du chapitre X de Stephen le Héros, et correspondre à l’été de 1893 : voir les notes conjointes au « Portrait de l’artiste » (1904), Pléiade, p. 1584.

    75. The evoker. Terme rare : celui qui évoque les esprits, les revenants.

    76. Dispossession. Le terme est repris du « Portrait de l’artiste » (1904), ci-dessus p. 34. Dispossessed se retrouve deux fois dans Ulysse, éd. cit., p. 44, « un exproprié » (il s’agit de Stephen Dedalus) et p. 186 « […] vous êtes le fils dépossédé, je suis le père assassiné ; votre mère est la reine coupable » (Stephen Dedalus expose ses thèses sur Hamlet).

    77. Maryborough : aujourd’hui Port Laoise, à environ 80 kilomètres de Dublin.

    78. Mallow : à environ 30 kilomètres de Cork.

    79. ’Tis youth and folly / Makes young men marry. Dans Our Friend James Joyce, éd. cit., p. 35, Padraic Colum signale que cette chanson était un air favori de James Joyce, aussi bien que de son père.

    80. M. Dedalus avait donné un échantillon de ce genre de chanson p. 80.

    81. Boudin blanc : drisheens spécialité locale bien connue.

    82. Collège de la Reine : aujourd’hui University College, Cork. Le père de James Joyce avait commencé là en 1867 des études de médecine, vite abandonnées pour le sport et le théâtre d’amateur : cf. ci-dessous p. 346, ainsi que le « Carnet de Trieste » à « Pappie », et que Stanislaus Joyce, Le Gardien de mon frère, éd. cit., p. 45-46.

    83. Mardyke : promenade située en face de University College, dont elle est séparée par un bras de la Lee.

    84. Cela n’est pas absolument clair. Mais un lecteur irlandais de Joyce nous a suggéré que ces noms inscrits étaient ceux des membres des équipes sportives

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