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    2. Portrait de l'artiste en jeune homme
    3. Chapitre 68
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    « Pappie », Pléiade, p. 1669.

    92. Billy-le-Lippu : l’archevêque de Dublin, William J. Walsh.

    93. Le cardinal Michael Logue, archevêque d’Armagh, primat d’Irlande ; voir le « Carnet de Trieste » à la rubrique « Pappie ».

    94. Lord Leitrim, grand propriétaire de triste réputation, fut assassiné en 1877 par un jeune paysan qui vengeait sa sœur ; le cocher de Lord Leitrim, vraisemblablement irlandais lui-même, vint cependant au secours de son maître.

    95. Bray se trouve dans le comté de Wicklow, à la limite du comté de Dublin.

    96. O come all you Roman catholics… le Corne all you est un certain type de chanson populaire irlandaise. Voir p. 147 et Dublinois, Pléiade, p. 129.

    97. Voici la version des faits que donne Stanislaus dans Le Gardien de mon frère, éd. cit., p. 30-31 :

    « Bien des années auparavant, [Dante] était entrée dans un couvent avec l’intention de se faire religieuse, mais, avant de prononcer ses vœux définitifs, elle avait reçu un héritage assez coquet à la mort d’un de ses frères. Elle avait quitté le couvent et s’était bientôt mariée avec un homme dans lequel elle voyait certainement un envoyé du ciel. On m’a dit qu’il était grand, digne et chauve. Il avait une belle situation à la Banque d’Irlande et il laissait toujours au bureau le pantalon qu’il portait, afin de conserver un pli impeccable à celui qu’il mettait lorsqu’il sortait. Quand le jeune couple était invité à dîner, il lisait un livre avant de quitter la maison pour avoir des sujets de conversation. En outre, il avait la louable habitude de se lever la nuit pour prier et, en passant, pour gober des œufs crus. Après quelques années de vie conjugale, il décida qu’il réussirait mieux en Amérique. Il n’avait pas tort. Il partit pour Buenos Aires en emportant presque toute la fortune de sa femme, qui ne revit jamais, ni son mari, ni son argent. Il avait été décidé qu’elle le rejoindrait, mais les rares lettres qu’il lui envoyait s’espacèrent de plus en plus. Sa femme essaya de plaisanter […] en lui citant dans une lettre une des chansons alors à la mode :

    Jumbo dit à Alice :

    « Je t’aime bien » ;

    Alice lui répondit :

    « Je n’en crois rien ;

    Car si tu m’aimais vraiment

    D’un amour fou,

    Tu n’irais pas à Yankee Town

    En me laissant dans le Zoo. »

    Cette plaisanterie d’éléphant choqua profondément le sens de la bienséance de son mari, qui lui écrivit une dernière lettre indignée et cessa toute correspondance : elle perdit complètement sa trace […] C’était […] la personne la plus bigote que j’aie jamais eu le malheur de rencontrer.

    On la prenait pour une femme très intelligente et perspicace, et, en effet, elle était loin d’être stupide et jouait un rôle important dans l’éducation des enfants. C’était une époque de familles nombreuses, mais l’on y comprenait peu les enfants. Dante croyait, avec plus de fermeté et de logique que d’autres, que les enfants viennent au monde plongés dans une sombre atmosphère de péché originel. Dans ses meilleurs moments, pendant les vacances de Noël, elle nous menait à Inchicore [quartier de l’ouest de Dublin, situé entre la Liffey et le Grand Canal] voir la crèche et les reproductions en cire de la Sainte Famille, des mages, des bergers, des chevaux, des bœufs et des moutons qui peuplaient la salle de leur poussiéreuse majesté de pacotille. D’une humeur plus sévère, elle nous conduisit à la National Gallery pour nous montrer un tableau intitulé Le Jour du Jugement Dernier. Il représentait un épouvantable cataclysme : des nuages noirs s’amassaient, menaçants, de terribles éclairs jaillissaient, des montagnes s’écroulaient et les petites silhouettes nues des Méchants se tordaient de désespoir : “ Oh ! Pourquoi ai-je péché ! ” demandant grâce, tandis que d’énormes rochers s’écrasaient sur eux. Dans une autre partie du tableau, les Justes étaient catapultés vers le ciel, les bras croisés sur la poitrine. Je ne me souviens plus si Dieu tout-puissant figurait sur le tableau, mais il est évident, en tout cas, que le jour où il faisait de la chair à pâté avec les pécheurs était le plus beau jour de sa vie ou, devrais-je dire, de son éternité. »

    98. Voir ci-dessous, p. 90. L’image vient du Cantique des Cantiques, VII, 5.

    99. Arklow : petite ville côtière à une quarantaine de kilomètres au sud de Bray.

    100. En 1890, on avait perfidement accusé Parnell de s’être approprié les fonds de la Ligue Nationale Irlandaise déposés à Paris.

    101. Parnell utilisa parfois ce pseudonyme (« M. Renard ») au cours de sa liaison avec Mrs O’Shea. Voir ci-dessus n. 68 et ci-dessous ch. 4, n. 29.

    102. Voir Stanislaus Joyce, Le Gardien de mon frère, éd. cit., p. 33 : « Le plus sincère du petit groupe qui s’intéressait à mon frère était John Kelly, de Tralee, qui s’appelle “ M. Casey ” dans Portrait de l’artiste en jeune homme. Il avait été plusieurs fois en prison pour avoir fait des discours en faveur de la campagne pour la Ligue Agraire, et ce furent ces séjours en prison qui provoquèrent la maladie dont il mourut dix ou onze ans plus tard. Quand il sortit de prison, mon père lui suggéra de venir se reposer au bord de la mer, à Bray. Je me souviens de trois ou quatre de ses séjours à la maison, et du désordre qu’il y eut lorsqu’il s’enfuit vers Dublin pour éviter une nouvelle arrestation, mettant ainsi fin à sa dernière visite à Bray. L’officier de police qui vint à la nui : tombée nous dire qu’un mandat d’arrêt concernant M. Kelly était arrivé mais qu’il en avait remis l’exécution au lendemain matin, était un homme très grand, sec et vigoureux, originaire du Connaught ; mon père et M. Kelly paraissaient petits à côté de lui. Il venait du pays des Joyce [The Joyce Country, dans la province de Connaught], s’appelait naturellement “ Joyce ” et avait pour mon père un dévouement d’homme de clan. »

    103. Stanislaus Joyce, Le Gardien de mon frère, éd. cit., p. 29-30 : « … je me souviens du scandale qu’elle provoqua, un beau soir d’été, au moment où l’orchestre militaire qui jouait dans le kiosque derrière l’esplanade terminait son programme […] lorsque l’orchestre se mit à jouer le God save the Queen, elle interrompit l’extase patriotique d’un vieux gentleman qui l’écoutait debout, le chapeau à la main, en lui assenant un coup sec de son ombrelle sur le crâne. »

    104. Condemned to death as a White-boy. Whiteboys, nom donné aux paysans qui, au cours du règne de George III, 1760-1820, se révoltèrent contre les gros propriétaire terriens, parce qu’ils portaient une chemise par-dessus leurs vêtements en signe de reconnaissance. Le mouvement fut particulièrement important dans la province de Munster, c’est-à-dire dans le sud-ouest de l’Irlande, berceau de la famille de Joyce. Selon Richard Ellmann, les détails donnés ici sont véridiques et tirés de l’histoire familiale de l’auteur.

    105. Selon Stanislaus Joyce, Le Gardien de mon frère, éd. cit., p. 43, l’explication est moins politique qu’il n’y paraît : le grand-père reprochait aux prêtres d’avoir arrangé son mariage, qui s’était révélé malheureux.

    106. Zacharie, II, 8.

    107. Le marquis de Cornwallis fut nommé en juin 1798 lord-lieutenant d’Irlande, et chef du corps expéditionnaire chargé de mater la révolte. Horrifiée par celle-ci et par les relents de Révolution française quelle portait, la hiérarchie catholique ne s’opposa pas véritablement à l’union avec la Grande-Bretagne que celle-ci imposa en 1800.

    108. Cette émancipation, gagnée de haute lutte par Daniel O’Connell (voir ci-dessus n. 78), et qui accordait pratiquement aux catholiques la plénitude de leurs droits civiques, fut assortie de règles censitaires qui réduisirent considérablement l’électorat catholique, en majorité de condition modeste.

    109. Le cardinal Paul Cullen, 1803-1878, évêque d’Armagh (1849), archevêque de Dublin (1852), cardinal (1866 : le premier cardinal irlandais de l’histoire), condamnait les mouvements de révolte violente, en particulier la Fenian Society, fondée en 1859 et officiellement connue sous le nom de Irish Revolutionary Brotherhood. Dans sa lettre pastorale du 10 octobre 1865, il mettait les fidèles en garde contre tout serment d’obéissance envers des hommes qui pouvaient être des ennemis de l’Église et de l’ordre social établi (voir Stephen le Héros, Pléiade, p. 365, n. 1).

    110. C’est en 1861 que le cardinal Cullen refusa d’accueillir à la cathédrale catholique (la « pro-cathédrale ») de Dublin le corps de Terence Bellew MacManus, 1823 ?-1861, héros de la Jeune Irlande qui, après avoir pris part à l’insurrection de 1848, était mort à San Francisco ; voir « Portrait de l’artiste » (1904), n. 18. Les obsèques, suivies, dit-on, par cinquante mille Fenians, furent l’occasion d’un acte d’insubordination spectaculaire d’un membre du bas-clergé, le père Lavelle, de Partry, comté de Mayo. Le père Lavelle ne faisait que suivre l’exemple de John MacHale, archevêque de Tuam, en désaccord avec le cardinal Cullen sur la politique à adopter vis-à-vis des Fenians (John MacHale était respecté dans l’opinion populaire irlandaise, comme en témoigne la page de « La Grâce » où son nom est évoqué : voir Dublinois, Pléiade, p. 259).

    111. Lyons : c’est-à-dire à peu près à mi-chemin de Dublin en ligne droite. Noter l’homonymie qui permet d’associer ce lieu à une pièce de théâtre thématiquement importante, The Lady of Lyons [La Dame de Lyon], p. 159.

    112. Pendant sa première année à Clongowes Wood College, James Joyce fut thuriféraire.

    113. La saison d’été commence. L’hiver, le sport pratiqué dans ces collèges bourgeois est le rugby. Stanislaus Joyce, Le Gardien de mon frère, éd. cit., p. 61 : « [Mon frère] n’aimait pas le [rugby] football, il aimait le cricket, et, bien que trop jeune même pour être dans l’équipe junior, promettait d’être un

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