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    2. Lettres à un ami allemand
    3. Chapitre 1
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    Albert CAMUS

    philosophe et écrivain français [1913-1960]

    (1943-1944)

    Lettres à un ami

    allemand

    Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole,

    professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi

    Courriel: [email protected]

    Site web pédagogique : http://www.uqac.ca/jmt-sociologue/

    Dans le cadre de: “Les classiques des sciences sociales”

    Une bibliothèque numérique fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay,

    professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi

    Site web: http://classiques.uqac.ca/

    Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque

    Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi

    Site web: http://bibliotheque.uqac.ca/

    Politique d’utilisation

    de la bibliothèque des Classiques

    Toute reproduction et rediffusion de nos fichiers est interdite, même avec la mention de leur provenance, sans l’autorisation formelle, écrite, du fondateur des Classiques des sciences sociales, Jean-Marie Tremblay, sociologue.

    Les fichiers des Classiques des sciences sociales ne peuvent sans autorisation formelle:

    – être hébergés (en fichier ou page web, en totalité ou en partie) sur un serveur autre que celui des Classiques.

    – servir de base de travail à un autre fichier modifié ensuite par tout autre moyen (couleur, police, mise en page, extraits, support, etc…),

    Les fichiers (.html, .doc, .pdf, .rtf, .jpg, .gif) disponibles sur le site Les Classiques des sciences sociales sont la propriété des Classiques des sciences sociales, un organisme à but non lucratif composé exclusivement de bénévoles.

    Ils sont disponibles pour une utilisation intellectuelle et personnelle et, en aucun cas, commerciale. Toute utilisation à des fins commerciales des fichiers sur ce site est strictement interdite et toute rediffusion est également strictement interdite.

    L’accès à notre travail est libre et gratuit à tous les utilisateurs. C’est notre mission.

    Jean-Marie Tremblay, sociologue

    Fondateur et Président-directeur général,

    LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES.

    REMARQUE

    Ce livre est du domaine public au Canada parce qu’une œuvre passe au domaine public 50 ans après la mort de l’auteur(e).

    Cette œuvre n’est pas dans le domaine public dans les pays où il faut attendre 70 ans après la mort de l’auteur(e).

    Respectez la loi des droits d’auteur de votre pays.

    OEUVRES D’ALBERT CAMUS

    Aux Éditions Gallimard

    L’ENVERS ET L’ENDROIT, essais.

    NOCES.

    L’ÉTRANGER. Roman.

    LE MYTHE DE SISYPHE.

    LE MALENTENDU suivi de CALIGULA.

    LA PESTE. Récit.

    L’ÉTAT DE SIÈGE. Théâtre

    ACTUELLES :

    I. CHRONIQUES 1944-1948.

    II. CHRONIQUES 1948-1953

    III. CHRONIQUES ALGÉRIENNES, 1939-1958

    LES JUSTES. Théâtre.

    L’HOMME RÉVOLTÉ. Essai.

    L’ÉTÉ. Essai.

    LA CHUTE. Récit.

    L’EXIL ET LE ROYAUME. Nouvelles

    DISCOURS DE SUÈDE

    CARNETS

    I. Mai 1935-février 1941.

    II. Janvier 1942-mars 1951.

    III. Mars 1951-décembre 1959.

    Journaux de voyage.

    Correspondance avec Jean Grenier.

    Adaptations théâtrales

    LA DÉVOTION À LA CROIX, de Pedro Calderon de la Barca.

    LES ESPRITS, de Pierre de Larivey.

    REQUIEM POUR UN NONNE, de William Faulkner.

    LE CHEVEALIER D’OLMEDO, de Lope de Vega.

    LES POSSÉDÉS, d’après le roman de Dostoïevski.

    Cahiers Albert Camus

    I. La mort heureuse. Roman.

    II. Paul Viallaneiz : Le premier Camus, suivi d’Écrits de jeunesse d’Albert Camus.

    III. Fragments d’un combat (1938-1940) – Articles d’Alger Républicain.

    IV. Caligula (version de 1941), théâtre.

    V. Albert Camus : œuvre fermée, œuvre ouverte ? Actes du colloque de Cerisy (juin 1982)

    VI. Albert Camus éditorialiste à L’Express (mai 1955-février 1958).

    Aux Calman-Lévy

    Réflexions sur la guillotine, in Réflexions sur la peine de mort, de Camus et Koestler, essai.

    À l’Avant-scène

    Un cas intéressant. Adaptation de Dino Buzzati. Théâtre.

    Cette édition électronique a été réalisée par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi et fondateur des Classiques des sciences sociales, à partir de :

    Albert CAMUS [1913-1960]

    Lettres à un ami allemand. [Juillet 1944]

    Paris : Les Éditions Gallimard, 1re édition, 1948. Édition renouvelée en 1972, 84 pp. Collection Folio Texte intégral.

    Polices de caractères utilisée :

    Pour le texte: Comic Sans, 12 points.

    Pour les citations : Comic Sans, 12 points.

    Pour les notes de bas de page : Comic Sans, 12 points.

    Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2008 pour Macintosh.

    Mise en page sur papier format : LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’)

    Édition numérique réalisée le 30 mars 2010 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada.

    Albert CAMUS

    philosophe et écrivain français [1913-1960]

    Lettres à un ami allemand.

    (juillet 1944)

    Paris : Les Éditions Gallimard, 1re édition, 1948. Édition renouvelée en 1972, 84 pp. Collection Folio Texte intégral.

    Table des matières

    Quatrième de couverture

    Biographie de l’auteur

    Préface à l’édition italienne

    Première lettre. Juillet 1943.

    Deuxième lettre. Décembre 1943.

    Troisième lettre. Avril 1944.

    Quatrième lettre. Juillet 1944.

    Lettres à un ami allemand (1944)

    Quatrième de couverture

    … Je ne déteste que les bourreaux. Tout lecteur qui voudra bien lire les Lettres à un ami allemand dans cette perspective, c’est-à-dire comme un document de la lutte contre la violence, admettra que je puisse dire maintenant que je n’en renie pas un seul mot.

    Albert Camus (1948)

    Retour à la table des matières

    Les quatre Lettres à un ami allemand, écrites sous l’Occupation et destinées à des publications clandestines, expriment déjà la doctrine de La peste et de L’homme révolté. Elles se placent sous l’invocation de Senancour qui, en une formule saisissante, avait résumé la philosophie de la révolte : « L’homme est périssable. Il se peut ; mais périssons en résistant, et si le néant nous est réservé, ne faisons pas que ce soit une justice ! »

    Lettres à un ami allemand (1944)

    Biographie de l’auteur

    Retour à la table des matières

    Albert Camus est né en 1913 en Algérie de parents modestes d’origine alsacienne et espagnole. Son père est tué à la bataille de la Marne. Boursier au lycée d’Alger, il fait une licence de philosophie et présente son diplôme d’études supérieures sur les rapports de l’hellénisme et du christianisme à travers Plotin et saint Augustin. La maladie et la nécessité de gagner sa vie le détournent de l’agrégation. Il s’oriente vers le journalisme aptes avoir publié deux essais, L’envers et l’endroit (1937) et Noces (1938).

    Pendant la guerre, il participe à la résistance dans le groupe Combat qui publie un journal clandestin. En 1942, il fait paraître un roman, L’étranger, dont il dégage la signification philosophique dans un essai, Le mythe de Sisyphe. À la Libération, il devient éditorialiste et rédacteur en chef de Combat, la même année sont représentées deux pièces, Caligula et Le malentendu.

    Il part en 1946 faire une tournée de conférences aux États-Unis. Après l’éclatant succès de La peste (1947), il abandonne le journalisme pour se consacrer à son œuvre littéraire : romans, nouvelles, essais, pièces de théâtre. Il adapte des œuvres de Faulkner, Calderón, Lope de Vega, Dostoïevski.

    Le prix Nobel de littérature, qui lui est décerné en 1957, couronne une œuvre tout entière tournée vers la condition de l’homme et qui, partant de l’absurde, trouve une issue dans la révolte.

    Le 4 janvier 1960, Albert Camus, âgé de quarante-six ans, trouve la mort dans un accident de voiture.

    On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrémité, mais bien en touchant les deux à la fois.

    PASCAL.

    Lettres à un ami allemand (1944)

    Note de l’éditeur

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    La première de ces lettres a paru dans le no 2 de la Revue Libre, en 1943 ; la seconde dans le no 3 des Cahiers de Libération au début de 1944. Les deux autres, écrites pour la Revue Libre, sont restées inédites jusqu’à la Libération. La troisième a été publiée, au début de 1945, par l’hebdomadaire Libertés.

    À René Lenaud

    Lettres à un ami allemand (1944)

    Préface à l’édition italienne

    Retour à la table des matières

    Les Lettres à un ami allemand ont été publiées en France après la libération, à un petit nombre d’exemplaires, et n’ont jamais été réimprimées. Je me suis toujours opposé à leur diffusion en pays étrangers pour les rairons que je dirai.

    C’est la première fois qu’elles paraissent hors du territoire français et, pour que je m’y décide, il n’a pas fallu moins que le désir où je suis de contribuer, pour ma faible part, à faire tomber un jour la stupide frontière qui sépare nos deux territoires.

    Mais je ne puis laisser réimprimer ces pages sans dire ce qu’elles sont. Elles ont été écrites et publiées dans la clandestinité. Elles avaient un but qui était d’éclairer un peu le combat aveugle où nous étions et, par là, de rendre plus efficace ce combat. Ce sont des écrits de circonstances et qui peuvent donc avoir un air d’injustice. Si l’on devait en effet écrire sur l’Allemagne vaincue, il faudrait tenir un langage un peu différent. Mais je voudrais seulement prévenir un malentendu. Lorsque l’auteur de ces lettres dit « vous », il ne veut pas dire « vous autres Allemands », mais « vous autres nazis ». Quand il dit « nous », cela ne signifie pas toujours « nous autres Français » mais « nous autres, Européens libres ». Ce sont deux attitudes que j’oppose, non deux nations, même si, à un moment de l’histoire, ces deux nations ont pu incarner deux attitudes ennemies. Pour reprendre un mot qui ne m’appartient pas, j’aime trop mon pays pour être nationaliste. Et je sais que la France, ni l’Italie, ne perdraient rien, au contraire, à s’ouvrir sur une société plus large. Mais nous sommes encore loin de compte et l’Europe est toujours déchirée. C’est Pourquoi j’aurais honte aujourd’hui si je laissais croire qu’un écrivain français puisse être l’ennemi d’une seule nation. Je ne déteste que les bourreaux. Tout lecteur qui voudra bien lire les Lettres à un ami allemand dans cette perspective, c’est-à-dire comme un document de la lutte contre la violence, admettra que je puisse dire maintenant que je n’en renie pas un seul mot.

    Lettres à un ami allemand (1944)

    Première lettre

    Juillet 1943

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    Vous me disiez : « La grandeur de mon pays n’a pas de prix. Tout est bon qui la

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    Tags:
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