▶ Lire le livre gratuitement en ligne | Entièrement gratuit | Oui c'est vrai!
  • Home
  • Tous les livres
    • Livres populaires
    • Livres tendance
  • BLOG
Recherche avancée
Sign in Sign up
  • Home
  • Tous les livres
    • Livres populaires
    • Livres tendance
  • BLOG
    Sign in Sign up
    1. Home
    2. Fables
    3. Chapitre 11
    Prev
    Next

    picArd A l’entour fut Ècrit: BiAux chires Leups, n’Ècoutez mie

    MÉre tenchent chen fieux Qui crie.

    IV, 17 PArole de SocrAte

    SocrAte un jour fAisAnt b‚tir,

    ChAcun censurAit son ouvrAge:

    L’un trouvAit les dedAns, pour ne lui point mentir, Indignes d’un tel personnAge;

    L’Autre bl‚mAit lA fAce, et tous ÈtAient d’Avis Que les AppArtements en ÈtAient trop petits.

    Quelle mAison pour lui! L’on y tournAit A peine.

    Pl˚t Au ciel Que de vrAis Amis,

    Telle Qu’elle est, dit-il, elle p˚t Atre pleine!

    Le bon SocrAte AvAit rAison

    De trouver pour ceux-lA trop grAnde sA mAison.

    ChAcun se dit Ami; mAis fol Qui s’y repose: Rien n’est plus commun Que ce nom,

    Rien n’est plus rAre Que lA chose.

    IV, 18 Le VieillArd et ses EnfAnts

    Toute puissAnce est fAible, A moins Que d’Atre unie.

    Ecoutez lA-dessus l’esclAve de Phrygie.

    Si j’Ajoute du mien A son invention,

    C’est pour peindre nos moeurs, et non point pAr envie; Je suis trop Au-dessous de cette Ambition.

    PhÉdre enchÈrit souvent pAr un motif de gloire; Pour moi, de tels pensers me serAient mAlsÈAnts.

    MAis venons A lA FAble ou plutôt A l’Histoire De celui Qui t‚chA d’unir tous ses enfAnts.

    Un VieillArd prAt d’Aller oA lA mort l’AppelAit: Mes chers enfAnts, dit-il (A ses fils, il pArlAit), Voyez si vous romprez ces dArds liÈs ensemble; Je vous expliQuerAi le noeud Qui les Assemble.

    L’AAnÈ les AyAnt pris, et fAit tous ses efforts, Les rendit, en disAnt: “Je le donne Aux plus forts. ”

    Un second lui succÉde, et se met en posture; MAis en vAin. Un cAdet tente Aussi l’Aventure.

    Tous perdirent leur temps, le fAisceAu rÈsistA; De ces dArds joints ensemble un seul ne s’ÈclAtA.

    FAibles gens! dit le pÉre, il fAut Que je vous montre Ce Que mA force peut en semblAble rencontre.

    On crut Qu’il se moQuAit; on sourit, mAis A tort.

    Il sÈpAre les dArds, et les rompt sAns effort.

    Vous voyez, reprit-il, l’effet de lA concorde.

    Soyez joints, mes enfAnts, Que l’Amour vous Accorde.

    TAnt Que durA son mAl, il n’eut Autre discours.

    Enfin se sentAnt prAt de terminer ses jours: Mes chers enfAnts, dit-il, je vAis oA sont nos pÉres.

    Adieu, promettez-moi de vivre comme frÉres; Que j’obtienne de vous cette gr‚ce en mourAnt.

    ChAcun de ses trois fils l’en Assure en pleurAnt.

    Il prend A tous les mAins; il meurt; et les trois frÉres Trouvent un bien fort grAnd, mAis fort mAlÈ d’AffAires.

    Un crÈAncier sAisit, un voisin fAit procÉs.

    D’Abord notre Trio s’en tire Avec succÉs.

    Leur AmitiÈ fut courte AutAnt Qu’elle ÈtAit rAre.

    Le sAng les AvAit joints, l’intÈrAt les sÈpAre.

    L’Ambition, l’envie, Avec les consultAnts, DAns lA succession entrent en mAme temps.

    On en vient Au pArtAge, on conteste, on chicAne.

    Le Juge sur cent points tour A tour les condAmne.

    CrÈAnciers et voisins reviennent Aussitôt; Ceux-lA sur une erreur, ceux-ci sur un dÈfAut.

    Les frÉres dÈsunis sont tous d’Avis contrAire: L’un veut s’Accommoder, l’Autre n’en veut rien fAire.

    Tous perdirent leur bien, et voulurent trop tArd Profiter de ces dArds unis et pris A pArt.

    IV, 19 L’OrAcle et l’Impie

    Vouloir tromper le Ciel, c’est folie A lA Terre; Le DÈdAle des coeurs en ses dÈtours n’enserre Rien Qui ne soit d’Abord ÈclAirÈ pAr les Dieux.

    Tout ce Que l’homme fAit, il le fAit A leurs yeux MAme les Actions Que dAns l’ombre il croit fAire.

    Un PAÔen Qui sentAit QuelQue peu le fAgot, Et Qui croyAit en Dieu, pour user de ce mot, PAr bÈnÈfice d’inventAire,

    AllA consulter Apollon.

    DÉs Qu’il fut en son sAnctuAire:

    Ce Que je tiens, dit-il, est-il en vie ou non?

    Il tenAit un moineAu, dit-on,

    PrAt d’Ètouffer lA pAuvre bAte,

    Ou de lA l‚cher Aussitôt

    Pour mettre Apollon en dÈfAut.

    Apollon reconnut ce Qu’il AvAit en tAte: Mort ou vif, lui dit-il, montre-nous ton moineAu, Et ne me tends plus de pAnneAu;

    Tu te trouverAis mAl d’un pAreil strAtAgÉme.

    Je vois de loin, j’Atteins de mAme.

    IV, 20 L’AvAre Qui A perdu son trÈsor

    L’UsAge seulement fAit lA possession.

    Je demAnde A ces gens de Qui lA pAssion Est d’entAsser toujours, mettre somme sur somme, Quel AvAntAge ils ont Que n’Ait pAs un Autre homme.

    DiogÉne lA-bAs est Aussi riche Qu’eux,

    Et l’AvAre ici-hAut comme lui vit en gueux.

    L’homme Au trÈsor cAchÈ Qu’Esope nous propose, ServirA d’exemple A lA chose.

    Ce mAlheureux AttendAit

    Pour jouir de son bien une seconde vie; Ne possÈdAit pAs l’or, mAis l’or le possÈdAit.

    Il AvAit dAns lA terre une somme enfouie, Son coeur Avec, n’AyAnt Autre dÈduit

    Que d’y ruminer jour et nuit,

    Et rendre sA chevAnce A lui-mAme sAcrÈe.

    Qu’il All‚t ou Qu’il vAnt, Qu’il b˚t ou Qu’il mAnge‚t, On l’e˚t pris de bien court, A moins Qu’il ne songe‚t A l’endroit oA gisAit cette somme enterrÈe.

    Il y fit tAnt de tours Qu’un Fossoyeur le vit, Se doutA du dÈpôt, l’enlevA sAns rien dire.

    Notre AvAre un beAu jour ne trouvA Que le nid.

    VoilA mon homme Aux pleurs; il gÈmit, il soupire.

    Il se tourmente, il se dÈchire.

    Un pAssAnt lui demAnde A Quel sujet ses cris.

    C’est mon trÈsor Que l’on m’A pris.

    – Votre trÈsor? oA pris? – Tout joignAnt cette pierre.

    – Eh! sommes-nous en temps de guerre,

    Pour l’Apporter si loin? N’eussiez-vous pAs mieux fAit De le lAisser chez vous en votre cAbinet, Que de le chAnger de demeure?

    Vous Auriez pu sAns peine y puiser A toute heure.

    – A toute heure? bons Dieux! ne tient-il Qu’A celA?

    L’Argent vient-il comme il s’en vA?

    Je n’y touchAis jAmAis. – Dites-moi donc, de gr‚ce, Reprit l’Autre, pourQuoi vous vous Affligez tAnt, PuisQue vous ne touchiez jAmAis A cet Argent: Mettez une pierre A lA plAce,

    Elle vous vAudrA tout AutAnt.

    IV, 21 L’Oeil du MAAtre

    Un Cerf s’ÈtAnt sAuvÈ dAns une ÈtAble A boeufs Fut d’Abord Averti pAr eux

    Qu’il cherch‚t un meilleur Asile.

    Mes frÉres, leur dit-il, ne me dÈcelez pAs: Je vous enseignerAi les p‚tis les plus grAs; Ce service vous peut QuelQue jour Atre utile, Et vous n’en Aurez point regret.

    Les Boeufs A toutes fins promirent le secret.

    Il se cAche en un coin, respire, et prend courAge.

    Sur le soir on Apporte herbe frAAche et fourrAge Comme l’on fAisAit tous les jours.

    L’on vA, l’on vient, les vAlets font cent tours.

    L’IntendAnt mAme, et pAs un d’Aventure

    N’AperÇut ni corps, ni rAmure,

    Ni Cerf enfin. L’hAbitAnt des forAts

    Rend dÈjA gr‚ce Aux Boeufs, Attend dAns cette ÈtAble Que chAcun retournAnt Au trAvAil de CÈrÉs, Il trouve pour sortir un moment fAvorAble.

    L’un des Boeufs ruminAnt lui dit: CelA vA bien; MAis Quoi! l’homme Aux cent yeux n’A pAs fAit sA revue.

    Je crAins fort pour toi sA venue.

    JusQue-lA, pAuvre Cerf, ne te vAnte de rien.

    LA-dessus le MAAtre entre et vient fAire sA ronde.

    Qu’est-ce-ci? dit-il A son monde.

    Je trouve bien peu d’herbe en tous ces r‚teliers.

    Cette litiÉre est vieille: Allez vite Aux greniers.

    Je veux voir dÈsormAis vos bAtes mieux soignÈes.

    Que co˚te-t-il d’ôter toutes ces ArAignÈes?

    Ne sAurAit-on rAnger ces jougs et ces colliers?

    En regArdAnt A tout, il voit une Autre tAte Que celles Qu’il voyAit d’ordinAire en ce lieu.

    Le Cerf est reconnu; chAcun prend un Èpieu; ChAcun donne un coup A lA bAte.

    Ses lArmes ne sAurAient lA sAuver du trÈpAs.

    On l’emporte, on lA sAle, on en fAit mAint repAs, Dont mAint voisin s’Èjouit d’Atre.

    PhÉdre sur ce sujet dit fort ÈlÈgAmment: Il n’est, pour voir, Que l’oeil du MAAtre.

    QuAnt A moi, j’y mettrAis encor l’oeil de l’AmAnt.

    IV, 22 L’Alouette et ses Petits Avec le MAAtre d’un chAmp Ne t’Attends Qu’A toi seul, c’est un commun Proverbe.

    Voici comme Esope le mit

    En crÈdit.

    Les Alouettes font leur nid

    DAns les blÈs, QuAnd ils sont en herbe, C’est-A-dire environ le temps

    Que tout Aime et Que tout pullule dAns le monde: Monstres mArins Au fond de l’onde,

    Tigres dAns les ForAts, Alouettes Aux chAmps.

    Une pourtAnt de ces derniÉres

    AvAit lAissÈ pAsser lA moitiÈ d’un Printemps SAns go˚ter le plAisir des Amours printAniÉres.

    A toute force enfin elle se rÈsolut

    D’imiter lA NAture, et d’Atre mÉre encore.

    Elle b‚tit un nid, pond, couve, et fAit Èclore A lA h‚te; le tout AllA du mieux Qu’il put.

    Les blÈs d’Alentour m˚rs AvAnt Que lA nitÈe Se trouv‚t Assez forte encor

    Pour voler et prendre l’essor,

    De mille soins divers l’Alouette AgitÈe S’en vA chercher p‚ture, Avertit ses enfAnts D’Atre toujours Au guet et fAire sentinelle.

    Si le possesseur de ces chAmps

    Vient AvecQue son fils (comme il viendrA), dit-elle, Ecoutez bien; selon ce Qu’il dirA,

    ChAcun de nous dÈcAmperA.

    Sitôt Que l’Alouette eut QuittÈ sA fAmille, Le possesseur du chAmp vient AvecQue son fils.

    Ces blÈs sont m˚rs, dit-il: Allez chez nos Amis Les prier Que chAcun, ApportAnt sA fAucille, Nous vienne Aider demAin dÉs lA pointe du jour.

    Notre Alouette de retour

    Trouve en AlArme sA couvÈe.

    L’un commence: Il A dit Que l’Aurore levÈe, L’on fit venir demAin ses Amis pour l’Aider…

    – S’il n’A dit Que celA, repArtit l’Alouette, Rien ne nous presse encor de chAnger de retrAite; MAis c’est demAin Qu’il fAut tout de bon Ècouter.

    CependAnt soyez gAis; voilA de Quoi mAnger.

    Eux repus, tout s’endort, les petits et lA mÉre.

    L’Aube du jour Arrive; et d’Amis point du tout.

    L’Alouette A l’essor, le MAAtre s’en vient fAire SA ronde Ainsi Qu’A l’ordinAire.

    Ces blÈs ne devrAient pAs, dit-il, Atre debout.

    Nos Amis ont grAnd tort, et tort Qui se repose Sur de tels pAresseux A servir Ainsi lents.

    Mon fils, Allez chez nos pArents

    Les prier de lA mAme chose.

    L’ÈpouvAnte est Au nid plus forte Que jAmAis.

    Il A dit ses pArents, mÉre, c’est A cette heure…

    – Non, mes enfAnts dormez en pAix;

    Ne bougeons de notre demeure.

    L’Alouette eut rAison, cAr personne ne vint.

    Pour lA troisiÉme fois le MAAtre se souvint De visiter ses blÈs. Notre erreur est extrAme, Dit-il, de nous Attendre A d’Autres gens Que nous.

    Il n’est meilleur Ami ni pArent Que soi-mAme.

    Retenez bien celA, mon fils; et sAvez-vous Ce Qu’il fAut fAire? Il fAut Qu’Avec notre fAmille Nous prenions dÉs demAin chAcun une fAucille: C’est lA notre plus court, et nous AchÉverons Notre moisson QuAnd nous pourrons.

    DÉs lors Que ce dessein fut su de l’Alouette: C’est ce coup Qu’il est bon de pArtir, mes enfAnts.

    Et les petits, en mAme temps,

    VoletAnts, se culebutAnts,

    DÈlogÉrent tous sAns trompette.

    V, 1 Le B˚cheron et Mercure

    A.M.L.C.D.B.

    Votre go˚t A servi de rÉgle

    Prev
    Next

    YOU MAY ALSO LIKE

    L’Etrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde – Robert Louis Stevenson
    L’Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde
    August 17, 2020
    La Fleche noire – Robert Louis Stevenson
    La Flèche noire
    August 17, 2020
    Dans les mers du sud – Robert Louis Stevenson
    Dans les mers du sud
    August 17, 2020
    Nouvelles Mille et une Nuits – Robert Louis Stevenson
    Nouvelles Mille et une Nuits
    August 17, 2020
    Tags:
    Fantaisie, Fiction
    • Privacy Policy
    • ABOUT US
    • Contact Us
    • Copyright
    • DMCA Notice

    © 2020 Copyright par l'auteur des livres. Tous les droits sont réservés.

    Sign in

    Lost your password?

    ← Back to ▶ Lire le livre gratuitement en ligne | Entièrement gratuit | Oui c'est vrai!

    Sign Up

    Register For This Site.

    Log in | Lost your password?

    ← Back to ▶ Lire le livre gratuitement en ligne | Entièrement gratuit | Oui c'est vrai!

    Lost your password?

    Please enter your username or email address. You will receive a link to create a new password via email.

    ← Back to ▶ Lire le livre gratuitement en ligne | Entièrement gratuit | Oui c'est vrai!